Customize this title in frenchL’Azerbaïdjan accuse la France d’inaction sur le Haut-Karabakh lors de la visite du ministre des Affaires étrangères

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Publié le:

L’Azerbaïdjan a reproché jeudi à Paris de ne pas avoir usé de son influence pour calmer les tensions dans le Caucase du Sud alors que le plus haut diplomate français se rendait dans la région.

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a entamé mercredi une visite en Azerbaïdjan alors que de nouvelles tensions font rage entre Bakou et Erevan à propos de la région contestée du Haut-Karabakh.

Il s’agissait de la première visite d’un ministre français des Affaires étrangères à Bakou en six ans.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont mené deux guerres pour l’enclave montagneuse du Karabakh et, après le dernier combat en 2020, Moscou a négocié un cessez-le-feu entre les ennemis du Caucase du Sud.

S’adressant aux journalistes aux côtés de Colonna jeudi, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Jeyhun Bayramov, a déclaré : « Au cours de ces dernières années, la France n’a jamais fait appel à l’Arménie ».

La France compte une importante minorité arménienne et le président Emmanuel Macron a cherché à conserver l’influence de Paris sur la résolution du conflit du Karabakh qui dure depuis des décennies.

Le week-end dernier, Bakou a mis en place un point de contrôle sur le corridor de Lachin, le seul lien terrestre entre l’Arménie et la région à majorité arménienne de l’Azerbaïdjan, déclenchant de nouvelles tensions.

Jeudi, Bayramov a déclaré que l’Azerbaïdjan avait parfaitement le droit d’installer le point de contrôle sur « son territoire » et que cette décision était conforme à sa constitution.

Il a accusé l’Arménie d’utiliser la liaison terrestre pour acheminer « des armes et des munitions » vers le Karabakh.

Colonna a pour sa part déclaré que la paix entre les deux ennemis jurés était « possible ».

« Il est possible de mettre fin à ce conflit et de faire la paix », a déclaré Colonna, ajoutant que le processus serait « long et difficile mais qu’il est possible de réussir ».

« La France n’a qu’un objectif et n’a d’autre souhait que de contribuer à la paix et de trouver le chemin de la paix », a déclaré Colonna lors de la conférence de presse conjointe.

Colonna a également rencontré jeudi le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Après avoir visité Bakou, Colonna se rendra à Erevan.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a appelé à « une présence internationale plus large » au Karabakh et dans le corridor de Lachin.

Il a accusé à plusieurs reprises les Casques bleus russes de ne pas protéger les Arméniens de souche vivant dans la région séparatiste.

(AFP)

Source link -57