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Il s’agit de la quatrième opération de rapatriement menée par le gouvernement canadien de ses ressortissants détenus dans un camp syrien pour étrangers accusés d’appartenance à l’EIIL.
Quatre femmes et 10 enfants ont été rapatriés par le Canada des camps de détention pour combattants étrangers et leurs familles dans le nord-est de la Syrie.
Il s’agissait de la quatrième opération de rapatriement menée par le gouvernement canadien de ses ressortissants détenus dans des camps en Syrie pour étrangers accusés d’être associés au groupe armé ISIL (ISIS).
Trois des femmes ont été arrêtées à Montréal à l’aéroport avant de comparaître devant le tribunal pour une «demande d’engagement de ne pas troubler l’ordre public pour terrorisme» – une sorte d’ordonnance restrictive, a déclaré la police canadienne dans un communiqué vendredi.
L’une, une femme non identifiée de 38 ans, a été transportée dans la province de l’Alberta dans l’ouest du Canada et libérée sous caution en attendant une audience sur les conditions de son statut.
« Ce n’est pas une accusation pénale », a déclaré son avocat Lawrence Greenspon à l’agence de presse AFP, ajoutant que le procureur voudra « s’assurer que la personne respecte les conditions pendant une période pouvant aller jusqu’à un an ».
Les deux autres, Ammara Amjad et Dure Ahmed, « resteront en garde à vue jusqu’à leur prochaine audience, prévue mardi », a indiqué la police.
« Tout allait bien » concernant la quatrième femme, a déclaré Greenspon, qui représente les quatre femmes.
Elle ne fait face ni à des accusations criminelles ni à une demande d’engagement de ne pas troubler l’ordre public.
« Les 10 enfants sont rapatriés et sont avec leurs familles ici au Canada », a déclaré Greenspon.
On ne sait toujours pas si l’une des personnes rapatriées pourrait faire l’objet de poursuites pour implication présumée dans le groupe armé.
« Lorsqu’il y a suffisamment de preuves, les forces de l’ordre et les agences de sécurité publique prendront indépendamment les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de nos communautés », a déclaré un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déjà été critiqué pour avoir agi lentement pour rapatrier les Canadiens détenus dans les camps syriens, largement connus pour leurs mauvaises conditions.
Selon Human Rights Watch, plus de 42 400 adultes et enfants étrangers accusés d’être affiliés à l’EIIL ont été détenus en Syrie.
Le ministère des Affaires étrangères s’est dit jeudi préoccupé par « la santé et le bien-être » des enfants canadiens suite à la « détérioration des conditions dans les camps » où ils étaient confinés jusqu’à récemment.
En octobre dernier, le Canada a rapatrié deux femmes et deux enfants détenus en Syrie. En 2020, Ottawa a autorisé le retour d’une fillette orpheline de cinq ans après que son oncle a déposé une poursuite contre le gouvernement.
Depuis la défaite territoriale de l’EIIL en 2019, de nombreux pays ont été réticents à accepter le rapatriement des femmes et des enfants de combattants étrangers.
Des pays du monde entier ont débattu de la manière de traiter les citoyens qui ont rejoint l’EIIL mais qui souhaitent maintenant retourner dans leur pays d’origine.