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La ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré mercredi 14 juin que le Canada gelait ses liens avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), dirigée par la Chine, alors qu’elle enquêtait sur les allégations selon lesquelles elle serait dominée par le Parti communiste chinois. Freeland a déclaré qu’elle n’excluait aucun résultat de l’enquête. Il y a des chances qu’Ottawa se retire de la banque qu’elle a officiellement rejointe en 2018.
Le directeur des communications mondiales d’AIIB, un Canadien, a annoncé mercredi qu’il avait démissionné de son poste et a critiqué le fait que la banque était « dominée par le Parti communiste ». L’AIIB a déclaré que l’allégation était sans fondement et décevante.
« Le gouvernement du Canada mettra immédiatement fin à toute activité dirigée par le gouvernement à la banque. Et j’ai demandé au ministère des Finances de mener un examen immédiat des allégations soulevées et de l’implication du Canada dans la BAII », a déclaré Freeland aux journalistes.
Elle a déclaré que, alors que les démocraties du monde s’efforçaient de limiter leurs vulnérabilités stratégiques aux régimes autoritaires, elles devaient être claires sur la manière dont ces gouvernements exerçaient leur influence.
« L’examen que j’annonce aujourd’hui doit être entrepris rapidement. Et je n’exclus aucun résultat après son achèvement », a-t-elle déclaré.
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Reuters a rapporté que l’ambassade de Chine à Ottawa avait déclaré dans un courriel que « l’affirmation selon laquelle l’AIIB est contrôlée par le Parti communiste chinois n’est rien d’autre qu’un mensonge ».
Le premier ministre Justin Trudeau était en poste lorsque le Canada s’est joint à la BAII. Il s’était attiré les critiques des conservateurs de l’opposition. Ils exigent depuis longtemps qu’Ottawa se retire de la banque, alléguant que la banque est un outil permettant à la Chine d’exporter l’autoritarisme.
Les relations du Canada avec la Chine sont glaciales depuis cinq ans. Les propos du ministre canadien des Finances marquent un nouveau creux dans les relations entre les deux pays.
La Gendarmerie royale du Canada a déclaré mardi qu’elle enquêtait sur des allégations selon lesquelles la Chine aurait tenté d’intimider un législateur fédéral conservateur canadien. Le Canada, dans le passé, a accusé la Chine d’essayer de s’ingérer dans ses affaires de plusieurs façons. Cela comprend les postes de police illégaux et d’autres moyens. Pékin nie toutes ces allégations.
Ce qu’a dit l’ancien chef de la communication
Bob Pickard, un ancien responsable des communications de l’AIIB, a déclaré à l’AFP qu’il avait quitté la Chine à la hâte par crainte pour sa sécurité.
S’exprimant depuis Tokyo, il a déclaré que la banque « servait les intérêts de la Chine » et que le Parti communiste chinois (PCC) exerçait une influence « indue » sur tous les aspects de ses opérations.
« C’est une ressource pour les objectifs géopolitiques de la RPC (République populaire de Chine) (…) en pratique, je pense que cela sert les intérêts de la Chine », a-t-il déclaré à l’AFP.
Il a déclaré que l’AIIB dirigeait ses prêts principalement vers les pays sur lesquels la Chine se concentre pour mettre en place son initiative massive « la Ceinture et la Route » (BRI).
« Ce ne sont pas des entreprises déconnectées, l’initiative Belt and Road et l’AIIB … ce sont des types similaires de pays que la Chine a essayé de cultiver politiquement. »
(Avec les contributions des agences)
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