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Un bateau transportant près de 40 passagers qui avait des difficultés à naviguer dans la Manche n’a pas été secouru mais a été laissé dériver vers la France, ont révélé dimanche des journaux maritimes internes.
En janvier, des responsables du ministère de la Défense, qui géraient alors de petits bateaux dans la Manche, ont déclaré Le gardien qu’ils ont contesté que le canot soit même entré dans les eaux britanniques. Le bateau transportait 38 personnes, dont des enfants.
Cependant, le 2 janvier, des officiers des garde-côtes de la HM « ont organisé le retour en France de personnes depuis les eaux britanniques par des moyens plus subtils, permettant à un canot de dériver alors qu’ils pensaient pouvoir s’en tirer », selon Alarm Phone’s Channel Group, qui a obtenu le journal de bord de l’Agence maritime et des garde-côtes après une demande d’accès à l’information.
« Les garde-côtes et les forces frontalières de Douvres ont délibérément refusé d’aider un canot innavigable, surpeuplé et en panne dans les eaux britanniques », ont-ils ajouté.
Au lieu de cela, ils « ont regardé » pendant que le bateau était repoussé par le vent et la marée dans la région française de recherche et de sauvetage (SRR), « où il n’y avait aucun navire français pour les aider ».
De plus, l’Observateur a révélé que selon le journal interne de l’Agence maritime et des garde-côtes, au moins 440 personnes semblent avoir été abandonnées en novembre 2021, Le gardien signalé.
Le Royaume-Uni travaille sur un projet de loi sur la migration illégale, qui permettrait la détention des arrivées illégales sans caution ni contrôle judiciaire dans les 28 premiers jours de détention jusqu’à ce qu’elles puissent être expulsées. Il comprend des dispositions visant à empêcher les demandeurs d’asile de se prétendre victimes d’esclavage moderne pour éviter ou retarder leur éloignement.
«Ma crainte avec ce projet de loi sur la migration illégale est qu’il conduira un entraîneur et des chevaux à travers la loi sur l’esclavage moderne, refusant de soutenir ceux qui ont été exploités et réduits en esclavage, et ce faisant, il sera beaucoup plus difficile d’attraper et d’arrêter les trafiquants et conducteurs d’esclaves », a déclaré l’ancienne première ministre Theresa May, Le gardien signalé.
Le 27 mars, dans une lettre adressée aux deux chambres du parlement britannique, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a exhorté les législateurs à voter contre le projet de loi.
Une nouvelle clause a été ajoutée au projet de loi, qui garantit qu’aucune décision d’un tribunal britannique ne peut empêcher ou retarder l’éloignement d’une personne du Royaume-Uni, « que ce soit au motif que son éloignement violerait ses droits en vertu de la Convention européenne sur droits de l’homme (CEDH) ou pour toute autre raison », selon l’organisme de recherche indépendant UK in a Changing Europe.
Les députés ont soutenu le projet de loi par 289 voix contre 230 mercredi dernier. Il ira maintenant à la Chambre des Lords, où il devrait faire face à une opposition et pourrait même être amendé ou retardé.
(Sofia Stuart Leeson | EURACTIV.com)