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Sapporo (Japon) (AFP) – Sultan Al Jaber, président des pourparlers sur le climat de la COP28, a appelé samedi à un financement « disponible, accessible et abordable » pour les économies en développement les plus vulnérables aux impacts destructeurs d’une planète qui se réchauffe.
Al Jaber, qui est également à la tête de la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis, a déclaré qu’il avait exhorté les ministres du climat et de l’environnement du G7 réunis au Japon ce week-end à accorder la priorité au soutien aux pays les plus pauvres.
« Le moment est venu pour nous de proposer un accord équitable pour les pays du Sud, en particulier en ce qui concerne le financement climatique », a-t-il déclaré à l’AFP en marge des pourparlers du G7 à Sapporo.
« Je suis d’accord pour élever les ambitions, voire aller vers des plans et des programmes plus ambitieux » pour lutter contre le réchauffement climatique, a-t-il déclaré.
Cependant, pour renforcer la confiance dans le monde entier, « cela doit être équipé, couplé et soutenu par de vrais plans pragmatiques et réalisables rendus possibles par des financements disponibles, accessibles et abordables ».
Le choix d’Al Jaber, directeur général de l’Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC), pour diriger la conférence COP28 des Nations Unies sur le changement climatique en décembre à Dubaï a provoqué la colère des militants qui craignent que cela ne freine les progrès en matière de réduction des émissions.
Al Jaber, 49 ans, est également ministre de l’industrie et des technologies de pointe des Émirats arabes unis et a fondé la société publique d’énergie renouvelable Masdar.
La COP27, qui s’est tenue en Égypte en novembre, a conclu un accord historique pour créer un fonds « pertes et dommages » pour couvrir les coûts de la destruction à laquelle les pays en développement sont confrontés à la suite de catastrophes naturelles liées au climat.
Les inondations qui ont couvert de vastes étendues du Pakistan l’année dernière et la sécheresse en Afrique de l’Est portent toutes deux l’empreinte du changement climatique.
Des plans d’investissement de plusieurs milliards de dollars ont également été annoncés ces derniers mois pour que des pays comme l’Afrique du Sud et l’Indonésie passent à une énergie propre à partir de combustibles fossiles.
Al Jaber a déclaré que le financement climatique pour les pays en développement doit être « une priorité très élevée ».
Mais il a souligné la nécessité « de trouver un équilibre entre passion et réalisme, afin que nous puissions proposer un véritable accord pragmatique, progressiste et pratique à la COP28 ».
Dans un discours à huis clos devant les ministres du climat du G7 samedi, Al Jaber a également appelé les pays développés à donner suite à une promesse non tenue de fournir aux pays en développement 100 milliards de dollars par an pour lutter contre le changement climatique.
Il a également exhorté le monde à tripler le montant d’argent disponible pour les investissements dans les technologies propres, le financement de l’adaptation et la transition énergétique dans les pays en développement d’ici 2030, selon une transcription de son discours obtenue par l’AFP.
La dernière ébauche divulguée d’une déclaration sur le climat du G7 qui sera publiée dimanche réaffirme l’engagement du bloc à l’engagement de 100 milliards de dollars, qui remonte à la COP15 à Copenhague en 2009.
Dans le projet, le G7 s’engage à travailler avec d’autres pays développés « pour atteindre pleinement l’objectif en 2023 ».
© 2023 AFP