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La Chambre des représentants américaine, à majorité républicaine, a destitué mardi 13 février le chef de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas. La Chambre à majorité républicaine a voté en faveur de cette mesure par 214 voix contre 213, après l’échec d’une précédente tentative la semaine dernière.
Les législateurs républicains ont adopté deux articles, accusant Mayorkas de « refus délibéré et systémique » d’appliquer la loi sur l’immigration et d’« abus de confiance du public », faisant de lui le premier membre du cabinet à être destitué depuis près de 150 ans.
Le chef de l’immigration du président américain Joe Biden était depuis longtemps confronté à la situation après que les républicains lui aient reproché l’afflux de migrants traversant illégalement la frontière sud.
Immédiatement après la destitution de Mayorkas, Biden a publié une déclaration affirmant que la décision de la Chambre était un exemple « flagrant » de politique partisane qui violait la Constitution.
« L’histoire ne verra pas d’un bon œil les Républicains de la Chambre pour leur acte flagrant de partisanerie inconstitutionnelle qui a ciblé un honorable fonctionnaire afin de se livrer à de petits jeux politiques », a déclaré Biden.
Avant Mayorkas, le seul responsable du cabinet à avoir été destitué était le secrétaire à la Guerre William Belknap, qui a démissionné en 1876 de l’administration du président Ulysses S. Grant quelques heures avant que la Chambre ne l’inculpe officiellement de corruption.
Semblable à Belknap, qui a été acquitté par le Sénat, Mayorkas devrait également faire face à un résultat similaire puisque les démocrates contrôlent l’autre chambre.
La précédente évasion de Mayorkas
La semaine dernière, Mayorkas a réussi à éviter de peu une sortie après un vote de 214 contre 216, ce qui a marqué un coup dur pour le président Mike Johnson et les autres législateurs républicains. Le vote dramatique s’est terminé par une égalité de 215-215 après qu’un membre républicain ait modifié son vote afin que la Chambre puisse à nouveau soulever la question de la destitution.
Notamment, le représentant du Colorado Ken Buck, le représentant du Wisconsin Mike Gallagher et le représentant de Californie Tom McClintock étaient les trois républicains qui ont stoppé la sortie de Mayorkas après que Mark Green, qui préside le Comité de sécurité intérieure, ait envoyé les articles de destitution.
Cependant, au cours des débats de mardi, le retour du leader de la majorité républicaine à la Chambre, Steve Scalise, a fait pencher la balance en faveur du GOP.
Les républicains ont attaqué à plusieurs reprises les démocrates en soulignant les statistiques selon lesquelles les rencontres de migrants ont atteint un niveau record de 302 000 rien qu’en décembre à la frontière sud. Mayorkas a été tenu pour responsable de la situation alarmante alors que de plus en plus d’immigrants sans papiers entrent dans les villes américaines.
Une enquête Harvard-Harris menée au début du mois a montré que l’immigration était désormais une préoccupation importante pour les électeurs, 35 pour cent des personnes interrogées citant cette question comme leur priorité absolue.
(Avec la contribution des agences)