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BRUXELLES (AP) – L’Union européenne doit être prête à développer des mesures pour protéger le commerce et les investissements que la Chine pourrait exploiter pour sa propre sécurité et à des fins militaires, a averti jeudi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
S’exprimant avant un voyage en Chine prévu la semaine prochaine, von der Leyen a déclaré qu’il était important d’empêcher les «technologies sensibles» qui pourraient être utilisées dans des mesures de répression sécuritaires ou pour empêcher les droits de l’homme de tomber entre les mains de Pékin.
« Les politiques changeantes de la Chine pourraient nous obliger à développer de nouveaux outils défensifs pour certains secteurs critiques », a-t-elle déclaré. « Lorsque les fins à double usage ne peuvent être exclues ou que les droits de l’homme peuvent être impliqués, il devra y avoir une ligne claire sur la question de savoir si les investissements ou les exportations sont dans notre propre intérêt de sécurité. »
La commission, la branche exécutive de l’UE, gère le commerce international au nom des 27 pays membres et défend leurs intérêts à l’Organisation mondiale du commerce.
Von der Leyen a déclaré que l’UE devrait concentrer ses défenses sur les « domaines sensibles de la haute technologie » comme la microélectronique, l’informatique quantique, la robotique, l’intelligence artificielle et le secteur des biotechnologies.
« Nous devons veiller à ce que le capital, l’expertise et les connaissances de nos entreprises ne soient pas utilisés pour renforcer les capacités militaires et de renseignement de ceux qui sont également des rivaux systémiques », a-t-elle déclaré aux universitaires lors d’un événement organisé par le groupe de réflexion European Policy Centre et le Institut Mercator pour les études chinoises.
« Nous devons examiner les lacunes de notre boîte à outils qui permettent la fuite de technologies émergentes et sensibles par le biais d’investissements dans d’autres pays », a déclaré von der Leyen. L’accent, a-t-elle dit, devrait être mis sur la technologie qui « peut conduire au développement de capacités militaires qui présentent des risques pour la sécurité nationale ».
Le discours du président de la commission intervient alors que l’UE reconsidère ses relations souvent difficiles avec la Chine, notamment à la lumière du soutien de Pékin à la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Von der Leyen a cependant déclaré qu’il était important de ne pas couper les liens politiques, économiques ou scientifiques avec un « partenaire commercial aussi vital ».
Le président français Emmanuel Macron doit également se rendre en Chine la semaine prochaine et participera à certains événements impliquant von der Leyen. Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez devait se rendre à Pékin jeudi et vendredi à l’invitation du président chinois Xi Jinping.