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Pékin (AFP) – Le commissaire européen au Commerce a averti mardi que les réglementations chinoises régissant le transfert de données hors du pays, y compris une loi anti-espionnage révisée, pourraient avoir des « conséquences inattendues ».
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S’exprimant à la fin d’un voyage de quatre jours en Chine, Valdis Dombrovskis a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il avait des engagements « positifs » avec ses homologues locaux.
Interrogé par l’AFP s’il avait spécifiquement discuté d’une loi récemment révisée élargissant considérablement la définition chinoise de l’espionnage, Dombrovskis a répondu que cette question avait été évoquée dans le contexte de discussions autour de « transferts de données plus larges et de remarques liées aux données ».
« Il s’agit peut-être d’un problème systémique susceptible d’affecter toutes les entreprises actives à l’échelle internationale, non seulement les entreprises européennes mais également les entreprises chinoises », a-t-il déclaré.
« Il pourrait y avoir des conséquences inattendues. »
« Il est positif que nous ayons désormais cet engagement de la part des autorités chinoises », a-t-il ajouté.
La Chine a récemment mis en œuvre de nouvelles réglementations étendues couvrant la cybersécurité, le contre-espionnage et la gestion des données, invoquant la nécessité de renforcer la sécurité nationale.
Mais les nouvelles réglementations ont inquiété certaines entreprises étrangères, incertaines de l’impact de leur application sur leurs opérations commerciales dans la deuxième économie mondiale.
Le chef du commerce de l’UE a réitéré cette semaine les inquiétudes européennes concernant ces lois, soulignant qu’elles étaient « une grande préoccupation pour notre communauté d’affaires ».
« Leur ambiguïté laisse trop de place à l’interprétation », a-t-il prévenu.
« Besoin de plus d’équilibre »
Dombrovskis a également déclaré mardi avoir soulevé la question du déficit commercial croissant de l’Europe avec la Chine, qui, selon lui, aurait atteint 400 milliards d’euros (423 milliards de dollars).
« L’augmentation spectaculaire du déficit commercial ces dernières années… a fait la une des journaux et nous a obligé à y regarder de plus près », a-t-il déclaré.
« Nous avons besoin de plus d’équilibre et de réciprocité dans nos engagements économiques. »
Les relations économiques entre la Chine et l’UE ont été mises sous les projecteurs ce mois-ci après que le bloc a lancé une enquête sur les subventions chinoises à son industrie des véhicules électriques.
Bruxelles affirme que les subventions de Pékin ont conduit à une concurrence déloyale au sein du marché européen.
Et Dombrovskis a déclaré lors de la conférence de presse de mardi que l’enquête de l’UE avait été évoquée dans « presque toutes les réunions » en Chine, soulignant que l’Europe devait s’attaquer aux « mesures qui faussent les échanges ».
Un autre sujet majeur à l’ordre du jour du chef du commerce de l’UE lors de sa visite en Chine était la guerre menée par la Russie en Ukraine, que Pékin a refusé de condamner.
« J’ai été très clair dans tous mes engagements sur le fait que répondre à l’agression russe contre l’Ukraine n’est pas seulement une priorité de l’UE, mais un facteur décisif pour pratiquement toutes les priorités actuelles », a déclaré Dombrovskis.
La Chine a cherché à se positionner comme une partie neutre dans le conflit ukrainien, tout en offrant à Moscou une bouée de sauvetage diplomatique et financière vitale alors que son isolement international s’approfondit.
« Nous sommes déterminés à soutenir l’Ukraine vers la victoire aussi longtemps qu’il le faudra », a déclaré Dombrovskis.
« C’est dans ce contexte qu’il nous est difficile de comprendre la position de la Chine. »
© 2023 AFP