Customize this title in frenchLe chef iranien d’Al-Qods s’est rendu en Irak et a demandé aux milices alliées de mettre fin aux attaques contre les États-Unis : rapport

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Le chef de la force d’élite iranienne Quds a effectué une visite urgente en Irak fin janvier et a forcé les groupes militants alliés à mettre fin aux attaques contre les troupes américaines, a rapporté Reuters dimanche 18 février. Cette décision intervient après que Washington DC ait accusé ces groupes d’avoir tué trois soldats américains lors d’une attaque contre un avant-poste militaire en Jordanie.

Esmail Qaani aurait averti les groupes alliés qu’une attaque directe contre les États-Unis risquait d’entraîner une réponse plus dure de leur part. Il a évoqué d’éventuelles représailles américaines, notamment le ciblage de dirigeants clés, d’infrastructures et même une frappe directe contre l’Iran.

Ce n’est qu’après cette visite que le groupe d’élite Kataib Hezbollah, soutenu par l’Iran, a annoncé qu’il mettait fin à ses attaques contre les États-Unis. « Sans l’intervention directe de Qaani, il aurait été impossible de convaincre le Kataib Hezbollah de mettre fin à ses opérations militaires visant à apaiser la tension », a déclaré un haut commandant d’un des groupes armés irakiens alignés sur l’Iran, cité par Reuters.

Qaani n’a pas quitté l’aéroport de Bagdad

Qaani a effectué une visite rapide et a tenu la réunion à l’aéroport de Bagdad uniquement « pour des raisons strictes de sécurité et craignant pour sa sécurité », a déclaré une source de sécurité irakienne citée par Reuters.

La frappe américaine de 2020 qui a tué le prédécesseur de Qaani, Qassem Soleimani, a également eu lieu près de l’aéroport de Bagdad.

« Les Iraniens ont tiré les leçons de la liquidation de Soleimani et ne voulaient pas que cela se reproduise », a indiqué la source.

Position du gouvernement irakien

Le gouvernement irakien est considéré comme un proche allié des États-Unis et de l’Iran et aurait fait pression sur Téhéran pour qu’il freine les attaques contre les États-Unis afin d’empêcher le pays de devenir un champ de bataille entre puissances étrangères.

À voir : Le ministre iranien des Affaires étrangères en visite en Syrie rencontre le président syrien Bachar al-Assad

Le Premier ministre Mohammed Shia al-Sudani « a travaillé avec toutes les parties concernées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Irak, les avertissant » que l’escalade « déstabiliserait l’Irak et la région », a déclaré à Reuters le conseiller soudanais aux affaires étrangères, Farhad Alaadin.

Présence militaire américaine en Irak

Les États-Unis ont près de 2 500 soldats stationnés en Irak et 900 autres en Syrie dans le cadre de ce qu’on appelle la « mission de conseil et d’assistance ».

Ils font partie d’une coalition internationale déployée en 2014 pour lutter contre l’État islamique, principalement dans l’ouest du pays et dans l’est de la Syrie.

(Avec la contribution des agences)

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