Customize this title in frenchLe Conseil de l’UE trace la voie des mesures d’innovation dans les négociations de la loi sur l’IA

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Les pays de l’UE ont pris parti sur les mesures de soutien à l’innovation dans le prochain règlement sur l’IA.

La loi sur l’IA est une proposition historique visant à réglementer l’intelligence artificielle en fonction de son potentiel de nuisance. Le projet de loi en est à la dernière phase du processus législatif, les soi-disant trilogues entre le Conseil de l’UE, le Parlement et la Commission.

Le prochain trilogue est prévu le 18 juillet, les décideurs politiques de l’UE devant s’entendre sur certaines des parties les plus controversées du texte, notamment sur la partie relative aux mesures d’innovation, où les positions des colégislateurs sont complémentaires plutôt que conflictuelles.

La présidence espagnole du Conseil des ministres de l’UE, qui représentera les États membres dans les négociations, a diffusé un document d’options sur cette partie du texte, vu par EURACTIV, qui a été discuté mercredi dernier (5 juillet) au sein du groupe de travail Télécom, un organe technique du Conseil.

« La Présidence souhaite donner un aperçu aux délégations des options concernant les articles sur les bacs à sable et l’innovation (51-55), avant qu’ils ne soient présentés au Coreper [Committee of Permanent Representatives] dans le cadre du mandat révisé », lit-on dans le texte.

Bacs à sable réglementaires

Les bacs à sable sont des environnements contrôlés où les entreprises peuvent expérimenter de nouvelles applications d’IA sous la supervision d’une autorité compétente, qui à son tour en apprend davantage sur la technologie.

Alors que la version initiale de la loi sur l’IA prévoyait la possibilité pour les autorités nationales d’établir un bac à sable, le Parlement européen a rendu cette disposition obligatoire pour s’assurer que même les entreprises des petits États membres y ont accès.

Le Conseil de l’UE maintient cette mesure volontaire, et huit pays ont demandé mercredi de s’en tenir à cette approche.

Cependant, quatre pays ont accepté d’accepter la formule des eurodéputés, introduisant le principe selon lequel les bacs à sable pourraient être réalisés conjointement avec d’autres États membres. Quatre autres gouvernements nationaux ont soutenu cette approche avec la possibilité supplémentaire pour les pays de rejoindre des bacs à sable au niveau de l’UE.

Présomption de conformité

La position du Parlement implique également de fournir aux développeurs d’IA qui sortent d’un bac à sable la présomption de conformité de leurs systèmes pour les inciter à participer.

Cependant, la présidence espagnole note que cette approche pourrait signifier que les autorités de contrôle qui ne sont pas en charge du bac à sable perdent le contrôle du processus de conformité et que le rôle des auditeurs certifiés, les organismes notifiés, est ignoré.

« De plus, cela pourrait avoir un impact négatif sur la concurrence, plaçant les entreprises participant au bac à sable dans une position différente par rapport à celles qui ne le font pas », poursuit le document.

Dans ce cas également, les pays de l’UE étaient quelque peu divisés. Neuf États membres ont fait pression pour conserver le texte du Conseil, tandis qu’un seul a demandé d’accepter celui du Parlement.

Cependant, cinq gouvernements nationaux ont suggéré d’accepter le texte des parlementaires, mais sous réserve de l’inclusion obligatoire de bacs à sable entraîne la déclaration de conformité pour les systèmes d’IA à haut risque de causer des dommages, que les autorités compétentes et les auditeurs agréés examineraient ensuite.

Deux autres pays ont soutenu cette dernière option en incluant les organismes notifiés dans le processus des bacs à sable, ce qui, selon la présidence espagnole, augmenterait les coûts d’établissement d’un bac à sable.

Tests en conditions réelles

La position du Conseil incluait des tests dans des conditions réelles, ce qui signifie que les fournisseurs d’IA pourraient tester leurs modèles en dehors du laboratoire (et même en dehors du bac à sable) pour des expériences plus réalistes.

Ces tests en conditions réelles devraient suivre des procédures de test sûres et être soumis à l’autorisation de l’autorité de surveillance du marché compétente. Cependant, les députés craignent que les tests en conditions réelles ne nuisent aux personnes même dans ces conditions et n’ont pas prévu cette possibilité.

Sept pays ont soutenu le texte du Conseil dans ce cas, tandis qu’un seul a soutenu l’approche du Parlement. Cependant, quatre pays étaient ouverts à la limitation des tests en conditions réelles dans le bac à sable réglementaire.

Législation secondaire

Le dernier sujet abordé par les pays de l’UE est le type d’instruments juridiques que la Commission européenne devrait utiliser pour déterminer certains des détails des modalités et des conditions dans lesquelles les bacs à sable réglementaires devraient fonctionner et les conditions spécifiques pour les PME.

L’écrasante majorité des États membres ont réclamé un acte d’exécution. Cette législation secondaire ne doit passer que par un comité de représentants nationaux, contrairement à un acte délégué demandé par le Parlement européen, où les députés ont davantage leur mot à dire.

[Edited by Nathalie Weatherald]

En savoir plus avec EURACTIV



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