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Les pays de l’UE devraient entamer des discussions sur l’inclusion du secteur financier dans le champ d’application de la proposition de directive européenne sur la responsabilité des entreprises, dans le but de trouver un mandat de négociation et de parvenir à un accord avec le Parlement européen.
L’inclusion de la finance est l’un des points les plus controversés dans les négociations en cours sur la directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises (CSDDD), premièrement proposé par la Commission européenne en février 2022 pour garantir que les grandes entreprises soient tenues responsables des violations des droits de l’homme et de l’environnement tout au long de leur chaîne de valeur.
Alors que le Parlement européen voté En faveur de règles de diligence raisonnable obligatoires pour les institutions financières, y compris les gestionnaires d’actifs et les investisseurs institutionnels, les États membres ont initialement opté pour une exclusion du secteur dans leurs approche générale atteint en décembre dernier.
L’inclusion de la finance a été particulièrement opposée par la France, qui a insisté pour que les pays de l’UE aient le choix d’inclure ou d’exclure la finance lors de la transposition de la directive dans leur droit national.
Mais étant donné le différents postes sur la question, la présidence espagnole du Conseil de l’UE recherche un compromis. Selon un document interne consulté par Euractiv, la présidence met sur la table une série d’options qui seront discutées par les attachés chargés de l’application des lois des pays lundi et mardi (16-17 octobre).
Options sur la table
La présidence espagnole teste notamment la possibilité de supprimer l’exclusion convenue dans la position commune. Selon le document, cette approche pourrait non seulement représenter une ligne rouge pour le Parlement, mais pourrait également compromettre le niveau d’harmonisation du droit dans l’ensemble de l’Union.
En ce qui concerne les secteurs de la banque et de l’assurance, la présidence propose « une obligation proportionnelle, mais raisonnable, pour les entreprises financières d’éviter tout impact potentiel ou réel ».
Le document reconnaît l’existence d’un lien indirect entre les services financiers, tels que les prêts et crédits, et les impacts négatifs créés par les entreprises bénéficiaires. Toutefois, cela exclut la possibilité pour les banques de « superviser l’ensemble de la chaîne de valeur de leurs clients ».
Même si les conséquences de cette obligation ne sont pas claires, le document suggère également que les sociétés financières devraient éviter toute relation avec des sociétés déjà sanctionnées au titre de la directive.
En ce qui concerne les investisseurs institutionnels et les gestionnaires d’actifs, le document indique que ceux-ci n’ont qu’un effet de levier limité sur les clients par rapport aux banques, niant tout lien entre les investisseurs et les activités de l’entreprise dans laquelle ils investissent.
Parallèlement, la présidence maintient la nécessité d’appliquer la directive au secteur et propose d’ajouter un article sur les politiques d’engagement ou de renforcer les exigences en matière de politique d’engagement dans la directive de 2007 sur l’exercice de certains droits des actionnaires, ce qui est pourtant limité aux sociétés cotées.
Tous les regards sont tournés vers les États membres
En fonction de la position des États membres sur les options présentées par la présidence, les discussions sur l’opportunité et la manière de les inclure se poursuivront dans les semaines à venir, le prochain cycle de négociations avec le Parlement européen devant avoir lieu en novembre.
Il n’est pas encore clair si la France et d’autres pays continueront à s’opposer à l’inclusion du secteur financier sous le contrôle obligatoire, conformément à l’orientation générale.
En outre, il n’est pas certain que les États membres soutiendront l’application d’exigences de diligence raisonnable en matière de financement à la partie aval de la chaîne de valeur, qui représente le segment ayant le plus grand impact possible sur les droits de l’homme et l’environnement pour le secteur.
Même si certaines associations professionnelles restent opposées à l’inclusion de la finance ou des activités en aval, les organisations de la société civile et les députés continuent d’exhorter le Conseil à inclure ce secteur dans la directive.
« Exclure complètement le secteur financier serait totalement contraire à l’idée d’une finance durable », a déclaré fin septembre la députée européenne Heidi Hautala (Verts), rapporteur fictif sur le dossier.
« J’espère qu’un compromis intelligent pourra être trouvé », a-t-elle ajouté.
[Edited by János Allenbach-Ammann/Zoran Radosavljevic]