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L’indice DAX, qui comprend les 40 plus grandes entreprises allemandes par capitalisation boursière, a atteint des sommets sans précédent cette semaine, dépassant la barre des 16 500 points, un niveau observé pour la dernière fois début août 2023.
Au cours des 13 dernières séances de bourse, le DAX a clôturé positivement sur 11 d’entre elles, ce qui s’est traduit par un solide gain de 20 % depuis le début de l’année. Cette performance se classe au deuxième rang des meilleures performances annuelles de la dernière décennie, à trois semaines de la fin de l’année.
Qu’est-ce qui se cache derrière les gains boursiers allemands ?
Parmi les principaux contributeurs à cette récente hausse figurent Infineon Technologies AG, Siemens Energy AG et Sartorius, qui ont tous enregistré des gains allant de 25 % à 30 % au cours du mois dernier. Les gains positifs ont notamment été généralisés dans l’ensemble des composantes du DAX, seules trois sociétés ayant signalé une performance mensuelle négative.
Ce rebond remarquable de l’indice DAX se produit malgré des données économiques moins favorables pour l’Allemagne, qui pourrait déjà être au bord, voire déjà, d’une phase de contraction.
En novembre, le taux de chômage du pays a grimpé de manière inattendue à 5,9 %, atteignant son plus haut niveau depuis mars 2021, ce qui indique une tendance à la détérioration du marché du travail et reflète des contractions prolongées dans des secteurs clés de la plus grande économie européenne.
La production industrielle allemande a connu une baisse de 0,4% en octobre, en deçà des prévisions des économistes d’une augmentation de 0,2%, marquant le cinquième mois consécutif de baisse. Dans le même ordre d’idées, les commandes des usines ont connu une baisse substantielle, chutant de 3,7 % d’un mois à l’autre en octobre, bien en deçà de la hausse attendue de 0,2 %.
Le sentiment dans le secteur de la construction du pays, tel que mesuré par l’indice HCOB Construction PMI, a atteint son point le plus bas depuis avril 2020, coïncidant avec la période où le pays était soumis à des confinements liés à la Covid.
Même si le secteur des services a affiché une certaine amélioration en novembre, l’économie allemande, essentiellement centrée sur le secteur manufacturier, a connu une contraction globale de l’activité du secteur privé, comme l’indique l’indice PMI composite, pendant quatre mois consécutifs.
Compte tenu de ces indicateurs économiques, il est naturel de s’interroger sur les facteurs à l’origine de la performance exceptionnelle des actions allemandes.
Baisse des taux de la BCE en 2024 et baisse des prix de l’énergie
Les attentes croissantes de baisses de taux de la Banque centrale européenne (BCE), comme Euronews l’a récemment souligné, et une baisse substantielle des prix du pétrole et du gaz ont été les deux principaux facteurs qui ont récemment propulsé les actions allemandes.
La récente désinflation au sein de la zone euro a alimenté l’espoir que la BCE initie une baisse des taux au cours de l’année à venir. Les marchés monétaires indiquent que les investisseurs anticipent des réductions de 137 points de base jusqu’en décembre 2024, ce qui implique cinq réductions des taux d’intérêt de 25 points de base, la première étant attendue en mars ou avril 2024.
Ce changement significatif dans les attentes de la BCE en matière de taux a fait baisser les rendements obligataires dans la zone euro. Pas plus tard que la semaine dernière, les rendements obligataires allemands ont atteint un plus bas de six mois à 2,17 % le 7 décembre, avant de remonter légèrement au niveau actuel de 2,26 %. Ce taux est nettement inférieur au niveau de 3 % observé en octobre, offrant aux entreprises allemandes un soulagement indispensable en termes de plans de refinancement plus gérables pour leurs dettes arrivant à échéance.
Un autre catalyseur majeur derrière la performance record des actions allemandes a été la baisse substantielle des prix de l’énergie. Malgré le fort engagement de l’Allemagne en faveur de « l’Energiewende » – le plan national de transition vers des sources d’énergie renouvelables d’ici 2030 – les achats de combustibles fossiles continuent de représenter une charge financière importante pour les entreprises allemandes.
Il est encourageant de constater que les constructeurs automobiles allemands et les secteurs à forte intensité énergétique ont récemment trouvé un soulagement alors que les prix du pétrole et du gaz naturel ont considérablement baissé au cours des derniers mois. Les prix du pétrole brut Brent ont chuté de 20 % depuis fin septembre, tandis que les prix du gaz européen, suivis par l’indice de référence néerlandais TTF, ont chuté de 35 % depuis fin octobre et de plus de 70 % par rapport à il y a un an.