Customize this title in frenchLe débat politique sur l’édition génétique des plantes reprend au milieu des protestations des ONG

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Les groupes politiques du Parlement européen tenteront de parvenir à un accord sur l’édition génétique mardi prochain (16 janvier), tandis que les experts du Conseil tenteront de démêler les points controversés de la législation et que les ONG protesteront à Bruxelles.

En juillet, la Commission européenne a proposé de nouvelles règles pour les types innovants de plantes génétiquement modifiéesqui relèvent actuellement du cadre plus restrictif des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Selon l’exécutif européen, les exigences de la directive OGM – qui date de 1999 – ne sont pas adaptées aux nouvelles techniques qui pourraient potentiellement conduire à des modifications plus ciblées et plus précises des génomes végétaux, pour améliorer la durabilité.

Il s’agit notamment de la résistance aux ravageurs, qui, espèrent les chercheurs, pourrait réduire la quantité de pesticides utilisés.

L’eurodéputée de centre droit Jessica Polfjärd, rapporteure sur le dossier, tente de parvenir à un accord entre les partis politiques au Parlement européen. Une première tentative a échoué hier et une réunion avec les rapporteurs fictifs des autres groupes politiques est prévue mardi prochain (16 janvier).

L’objectif de Polfjärd est que le projet de rapport soit approuvé par la commission de l’environnement du Parlement le 24 janvier.

Parmi les points les plus controversés figurent les exigences d’étiquetage pour les produits à base de NGT et les droits de propriété intellectuelle (PI), qui pourraient signifier que les NGT seraient brevetés selon les règles relatives aux OGM.

Ces deux sujets sont également ceux qui divisent le plus parmi les États membres.

Le Conseil organise des « groupes de travail », au niveau des experts, jeudi et vendredi (11 et 12 janvier).

Querelle sur les preuves scientifiques

Plusieurs groupes d’agriculteurs et de consommateurs se sont rassemblés jeudi devant le Parlement européen pour appeler à la fin des travaux sur le règlement NGT, rejoints par des députés européens de gauche.

Les organisateurs ont souligné un avis publié en décembre par l’Agence française de santé (Anses), selon lequel les critères de l’exécutif européen pour la classification des NGT manquaient de fondement scientifique.

Selon la Commission, les règles applicables aux installations utilisant du NGT devraient suivre une double voie. Les plantes qui ne se distinguent pas de celles obtenues par sélection conventionnelle (catégorie 1) devraient être traitées comme leurs homologues conventionnels, tandis que celles présentant des « modifications plus complexes » (catégorie 2) devraient être soumises à des exigences plus strictes.

Les manifestants se réfèrent aux conclusions de l’Anses pour affirmer que toutes les modifications génétiques doivent être examinées afin d’évaluer la sécurité sanitaire des cultures et réclament le droit des consommateurs de choisir des aliments exempts de modifications génétiques.

L’eurodéputé Christophe Cleargeau, leader des socialistes dans les dossiers agricoles, a également tiré la sonnette d’alarme sur les preuves scientifiques.

« La pierre angulaire de tout le règlement s’effondre », a-t-il déclaré dans un communiqué publié mercredi, ajoutant que « cet avis scientifique de haut niveau (…) doit conduire à une réévaluation de l’ensemble du texte ».

Clergeau, qui a participé à la manifestation, a accusé Polfjärd d’avoir rejeté les conclusions de l’Anses, affirmant qu’elle « ne travaille pas et ne répond pas » aux appels des scientifiques et de la société civile pour reconsidérer sa proposition.

[Edited by Angelo Di Mambro/Nathalie Weatherald]

En savoir plus avec Euractiv



Source link -57