Customize this title in frenchLe Festival d’Avignon amène le théâtre dans un château médiéval en France

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Le Festival d’Avignon a débuté en France apportant un mois de festivités théâtrales à son emplacement de la ville médiévale.

Situé dans la magnifique cour du Palais des Papes, le château du XIVe siècle qui a abrité six papes, en plein cœur de la ville d’Avignon, dans le sud de la France, le festival de théâtre revient cette année pour sa 77e édition.

Le festival s’ouvre aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 25 juillet, avec le nouveau réalisateur Tiago Rodrigues promettant des mesures de sécurité renforcées suite aux émeutes qui dévorent la France depuis une semaine.

Les émeutes en France se sont poursuivies depuis le meurtre par la police de Nahel Merzouk, 17 ans, à Nanterre le 27 juin. Le festival travaille avec les polices nationales et municipales pour créer des unités de forces mobiles renforcées, des mesures de sécurité dans les zones piétonnes, des contrôles d’identité aléatoires dans les espaces publics et des patrouilles piétonnes et VTT.

Dans les airs, un système de brouillage sera déployé pour faire respecter l’interdiction de survol d’Avignon par des drones, avec l’utilisation éventuelle de drones pour surveiller les plus grands rassemblements.

Qu’attendre du festival ?

Le festival lui-même est toujours une vitrine spectaculaire de pièces de théâtre dans certains des décors les plus pittoresques de France. Le Festival d’Avignon a à la fois son festival « In » et son festival « Out ». Le festival In se déroule au sein même du Palais des Papes, tandis que le festival Out propose des spectacles à travers la ville, des écoles de théâtre aux rues d’Avignon. Le festival Off de cette année comprend près de 1 200 compagnies se produisant dans 140 lieux.

Pour la première fois de Rodriguez en tant que directeur du festival, il a été choisi pour ouvrir l’événement avec deux performances : ‘Welfare’ et ‘GROOVE’.

‘GROOVE’ donne le coup d’envoi du festival avec un spectacle de danse, de musique et de lumière de trois heures par la pionnière française du hip-hop Bintou Dembélé.

Plus tard dans la soirée, « Welfare » est adapté d’un documentaire de 1973 de l’oscarisé Frederick Wiseman par Julie Deliquet, qui est la deuxième réalisatrice à présenter une pièce dans la Cour d’honneur du Palais des papes après Ariane Mnouchkine. Il suit la vie d’un groupe de mères célibataires, sans abri, apatrides et sans travail pour mettre en lumière les injustices de l’État-providence.

« C’est un festival de théâtre qui n’est pas aveugle aux injustices du monde », dit Rodrigues, qui invite une grande majorité de nouveaux visages, dont certains se produisent pour la première fois en France.

Il a décidé d’inviter une langue à chaque édition et, cette année, l’anglais est à l’honneur, « en réponse au Brexit ».

« A l’heure où l’on construit des remparts pour nous éloigner de nos amis britanniques, il faut construire des ponts. C’est une sorte de diplomatie culturelle », dit-il, précisant qu’après des années d’absence, la direction du Festival d’Edimbourg sera là pour découvrir la création française.

Le spectacle doit continuer

Organiser le festival de cette année n’a pas été sans problèmes pour Rodrigues. Le réalisateur portugais a fait face à l’annulation de l’un des plus gros spectacles du festival un mois avant l’ouverture.

« Les Emigrants » du metteur en scène polonais Krystian Lupa a été annulé après que Lupa ait été accusé de comportement abusif lors d’affrontements avec l’équipe technique.

Confronté à une perte financière potentielle de 300 000 € pour le festival essayant de remplir l’auditorium de 700 places de l’Opéra Grand Avignon, Rodrigues a mis sa propre pièce de théâtre à sa place.

« J’ai passé six jours sans dormir à essayer de sauver la série, mais au final, c’était impossible », explique Rodrigues. Je ne pouvais pas demander à des artistes, surtout émergents, de remplacer un spectacle à la dernière minute à l’Opéra Grand Avignon. Cela aurait été un risque énorme et très irresponsable.

Le deuxième problème qui a tourmenté le festival a été le retour d’un lieu bien-aimé. La Carrière de Boulbon a été utilisée pour la première fois en 1985 pour ‘Mahabharata’ de Peter Brook et pour la dernière fois en 2016.

Il reviendra pour une performance de ‘Le Jardin des délices’ de Philippe Quesne, inspiré du tableau de Jérôme Bosch.

La restauration de l’emplacement avait été budgétisée à 250 000 €, mais suite aux incendies de l’été dernier dans la région, 350 000 € supplémentaires ont été ajoutés aux coûts pour fournir des provisions adéquates contre les risques d’incendie.

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