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BRUXELLES – La ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib subit des pressions croissantes de la part de l’opposition et de certains de ses propres partenaires gouvernementaux après que les autorités belges ont autorisé une délégation iranienne à assister à un sommet à Bruxelles la semaine dernière.
Lahbib, qui devra faire face à une grillade des législateurs belges jeudi, se retrouve maintenant dans une situation difficile – bien qu’il ne soit pas clair si elle démissionnera.
« Cela peut toujours aller dans les deux sens », a déclaré à POLITICO un responsable du gouvernement belge qui a obtenu l’anonymat pour discuter de la question sensible. « Beaucoup dépendra de ce qu’elle dira devant le Parlement ce soir. »
Lahbib est sous le feu des critiques concernant la délivrance de visas à 14 responsables iraniens, dont le maire de Téhéran Alireza Zakani – un partisan de la ligne dure du régime – pour assister au sommet urbain de Bruxelles la semaine dernière. La saga a déjà conduit dimanche à la démission du secrétaire d’Etat bruxellois Pascal Smet.
Lahbib s’est déjà battue pour se défendre devant le parlement fédéral belge mercredi. « Un refus de visa aurait été perçu comme une humiliation », a-t-elle déclaré aux députés.
« Notre pays n’a pas voulu prendre ce risque pour la simple raison que nous continuons à travailler pour la libération des Européens détenus arbitrairement » en Iran, a déclaré le ministre.
Malgré la libération d’Olivier Vandecasteele, un travailleur humanitaire belge libéré le mois dernier lors d’un échange avec un diplomate iranien condamné pour terrorisme en Belgique après avoir passé plus d’un an en détention iranienne, plusieurs citoyens européens restent détenus en Iran.
Dilemme aux implications mortelles
Lahbib, un ancien journaliste qui n’est en politique que depuis environ un an, est maintenant confronté à des problèmes sur deux fronts.
Ses explications n’ont pas convaincu les Verts et les socialistes, qui font partie de la coalition gouvernementale, tandis que certains partis d’opposition, comme les nationalistes flamands, réclament sa démission.
« ‘La confiance a disparu, en ce moment il n’y a plus de soutien. La ministre n’a pas reconnu ses erreurs, a fourni des explications sur les nombreuses contradictions et ne s’est pas engagée à communiquer plus honnêtement au parlement à l’avenir. Nous avons donc demandé à poursuivre le débat, également sur les principes de notre politique étrangère », a déclaré jeudi à POLITICO Wouter De Vriendt, qui dirige le parti vert flamand au parlement belge.
« Où en sommes-nous avec l’Iran ? Quel est notre cadre de valeurs en matière de droits humains ? Déroulons-nous constamment le tapis rouge pour Téhéran à partir de maintenant ? J’aimerais savoir tout cela », a-t-il ajouté.
Lahbib a reçu le soutien du Premier ministre Alexander De Croo, qui a déclaré mercredi que le gouvernement craignait que « l’agitation en Belgique ait des conséquences sur les innocents en Iran ».
« Et c’est la question essentielle : une vie humaine vaut-elle un visa ? demanda De Croo.
Les querelles de la coalition
Mais pour les partenaires de la coalition de De Croo, la question va au-delà des visas iraniens.
Il reste encore un certain sentiment de malaise après les démissions antérieures d’un responsable du gouvernement vert et de Smet. Plus important encore, l’attitude de passager clandestin du président du parti de Lahbib, Georges-Louis Bouchez, agace les partenaires du gouvernement depuis des années. Ses alliés de la coalition accusent Bouchez d’avoir saboté le travail du gouvernement pour son propre gain politique, par exemple sur l’énergie nucléaire.
Si Lahbib devait présenter des excuses sincères plus tard jeudi, il est possible que d’autres partis gouvernementaux soient prêts à passer à autre chose.
Aucun des sept partenaires de la coalition ne souhaite risquer une crise gouvernementale majeure – d’autant plus que Bouchez pourrait se retirer complètement du gouvernement si Lahbib devait démissionner, ce qui priverait l’administration De Croo d’une majorité parlementaire.
Une démission aurait également des implications européennes. Lahbib devrait jouer un rôle clé dans la présidence belge du Conseil de l’UE au cours du premier semestre 2024. Ses rôles incluent ministre des Affaires étrangères, ministre de l’UE et ministre du Commerce, ce qui impliquerait de présider un large éventail de réunions du Conseil.
Cette histoire a été mise à jour.