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La motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement français a été rejetée lundi 12 juin, même si les critiques sur la séparation des pouvoirs et les rumeurs d’un éventuel remaniement persistent.
Le gouvernement de la Première ministre française Elisabeth Borne a fait face à une nouvelle motion de censure lundi 12 juin, la 17 en l’espace de moins d’un an. Avec 239 voix pour, bien en deçà des 289 nécessaires, la motion n’a pas été adoptée.
Cela n’a cependant pas atténué la colère d’une partie de l’opposition, qui a déposé la motion au motif que le gouvernement porte atteinte à la démocratie parlementaire en faisant pression sur le président de l’Assemblée nationale pour éviter un vote sur l’abrogation de la réforme des retraites.
La députée socialiste Valérie Rabault, qui défendait le texte au nom de la coalition de gauche (NUPES), a appelé les députés à voter en faveur de la motion de censure pour « mettre fin au discrédit que le gouvernement jette sur le Assemblée nationale ».
Le gouvernement a « ouvert une voie dangereuse, celle de l’arbitraire » car le Premier ministre « a fait pression sur la présidente de l’Assemblée nationale » en déclarant irrecevable jeudi dernier l’amendement d’abrogation de la réforme des retraites, a fait valoir Rabault.
Le député communiste Hubert Wulfranc s’est inquiété de « l’accumulation et de la confusion des pouvoirs » auxquelles « le peuple français a voulu mettre fin » en donnant au président Emmanuel Macron une majorité relative plutôt qu’absolue aux élections de juin 2022.
Jean-Louis Thériot, du centre-droit Les Républicains, a déclaré à la presse que la motion visait « à tourner une page qui n’a plus besoin d’être tournée », puisque la réforme des retraites avait été votée et promulguée.
Par conséquent, « cette motion de censure n’a aucun sens », a déclaré Thériot.
Borne cherche à maintenir le cap
La première ministre Elisabeth Borne a déclaré aux législateurs que « cette motion de censure [shows] que nous sommes bien dans une démocratie parlementaire » et que « le dernier mot revient toujours à l’Assemblée nationale ».
Borne a déclaré avoir le sentiment que les Français peuvent désormais voir « ceux qui tendent la main et ceux qui refusent par principe de la saisir », malgré le fait qu’elle ait été invitée à élargir la majorité en avril dernier par le président – sans succès jusqu’à présent. Cela signifierait amener plus de partis, en particulier les Républicains de droite, dans la majorité.
Néanmoins, a-t-elle souligné, son gouvernement a réussi à trouver « des accords et des solutions sur des sujets majeurs » comme la sécurité et la transition énergétique, en énumérant ensuite les dossiers en cours.
Un remaniement des cartes ?
Le vote intervient sur fond de rumeurs de remaniement gouvernemental, notamment dans les milieux macronistes.
EURACTIV comprend qu’un remaniement pourrait avoir lieu en juin ou la première semaine de juillet.
Alors que le gouvernement cherche à consolider et à renforcer son leadership, une alternative à un remaniement est une alliance entre la majorité présidentielle et la droite.
Le chef de file du parti présidentiel Renaissance, Stéphane Séjourné, a invité les députés « à une réunion politique […] sur le contexte politique et la stratégie de la majorité » selon franceinfo radio.
Selon la radio, il s’agit d’établir et de clarifier l’attitude à adopter vis-à-vis de LR, bien que la droite ait à plusieurs reprises refusé la possibilité de former formellement une majorité avec le camp présidentiel.
[Edited by Nathalie Weatherald/Benjamin Fox]