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Le gouvernement italien, dirigé par la Première ministre Giorgia Meloni, espère que le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sera reconduit dans ses fonctions pour un troisième mandat malgré les positions opposées sur l’immigration prises lors des récents sommets européens.
La Pologne se rendra aux urnes dimanche, avec le parti Droit et Justice (PiS) de Morawiecki et la Coalition civique de l’ancien Premier ministre et ancien président du Conseil européen Donald Tusk.
En tant que leader du groupe des Conservateurs et Réformistes (ECR) au Parlement européen, Meloni a toujours été un proche allié de Morawiecki, dont le parti est également membre de l’ECR. Cependant, lors des récents sommets de l’UE, l’Italie et la Pologne ont été en désaccord sur une question importante pour le gouvernement italien : l’immigration irrégulière.
« Nous espérons une large reconfirmation de la coalition conservatrice dirigée par le PiS, qui a bien fonctionné ces dernières années et qui représente un rempart pour l’Europe dans la défense du front oriental contre l’expansionnisme russe », a déclaré le député européen Carlo Fidanza, chef du groupe Fratelli d’Italia. Délégation ECR au Parlement européen, a déclaré à Euractiv.
Selon Fidanza, les efforts de la Pologne pour contenir la menace russe n’ont pas été suffisamment appréciés par Bruxelles, qui aurait utilisé la question de « l’État de droit » pour bloquer les fonds du plan de relance national destinés à Varsovie, mettant ainsi le gouvernement dirigé par Morawiecki dans une position difficile. .
« Nous espérons qu’après la reconduction souhaitable de la majorité gouvernementale actuelle, la Commission européenne acceptera enfin la réponse des urnes et redeviendra un partenaire fiable pour les Polonais », a ajouté Fidanza.
L’une des questions les plus sensibles qui rassemblent l’Italie et la Pologne est le dossier migratoire, Meloni appelant à un effort européen pour arrêter les flux et Morawiecki s’opposant à la redistribution des migrants entre les pays de l’UE.
« La position du gouvernement polonais sur la migration, au-delà des tons de campagne de ces derniers mois, est très claire et déterminée sur la nécessité de protéger davantage et mieux les frontières extérieures de l’Union, comme le prévoient d’ailleurs les Traités », Fidanza expliqué.
« Sur cette question, il y a un accord total avec le gouvernement Meloni : bloquer les départs et écraser le trafic d’êtres humains est la seule solution à moyen et long terme à l’immigration irrégulière », a-t-il ajouté.
Lors du sommet de Grenade la semaine dernière, les pays européens ont convenu de s’attaquer collectivement à la crise des migrants, mais les alliés de Meloni, la Pologne et la Hongrie, se sont opposés à l’accord, le Premier ministre hongrois Viktor Orban le qualifiant de « viol légal ».
« La position de la Pologne et de la Hongrie ne porte pas préjudice à notre travail », a commenté Meloni après le sommet, soulignant toutefois que sur les « questions fondamentales », le consensus est unanime.
Cependant, selon Fidanza, les positions différentes des dirigeants conservateurs sur les nouveaux accords européens sont dues au fait que l’Italie, la Pologne et la Hongrie ont des situations géographiques et des types d’immigration différents.
«Les Polonais ont accueilli chez eux des millions de réfugiés ukrainiens pratiquement sans une contribution significative de Bruxelles. Naturellement, ils n’acceptent pas la redistribution obligatoire des immigrés illégaux que, jusqu’à récemment, l’UE n’a rien fait pour arrêter », a déclaré l’eurodéputé conservateur.
« L’Italie, quant à elle, défend une frontière maritime et a besoin que l’Europe conclue des partenariats solides avec les pays africains d’origine et de transit ; nous soutenons tout ce qui va dans cette direction, même si nous savons que ces accords auront un impact positif minime sur notre situation», a-t-il ajouté.
(Federica Pascale | Euractiv.it)