Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Pristina (Kosovo) (AFP) – La plus haute instance olympique du Kosovo a déclaré mercredi qu’elle avait demandé au Comité international olympique d’ouvrir une procédure disciplinaire contre la star du tennis serbe Novak Djokovic pour ses déclarations publiques sur les affrontements dans le pays.
Publié le:
Lundi, après le début des affrontements entre Albanais de souche et Serbes, Djokovic a griffonné le message « Le Kosovo est le cœur de la Serbie. Arrêtez la violence » sur une caméra après sa victoire au premier tour de Roland Garros.
Un porte-parole du Comité olympique du Kosovo (KOC) a déclaré mercredi à l’AFP que Djokovic « attisait » les tensions politiques.
Djokovic « a enfreint les principes fondamentaux de la Charte olympique concernant la neutralité politique et a impliqué une nouvelle déclaration politique dans le sport », a écrit le KOC dans une lettre envoyée au CIO mardi.
Le chef du KOC, Ismet Krasniqi, a demandé au CIO d’engager une procédure disciplinaire contre Djokovic, médaillé de bronze olympique en 2008, indique la lettre publiée sur sa page Facebook.
Un tel « comportement ne peut être toléré car il crée un dangereux précédent selon lequel le sport peut être utilisé comme plate-forme pour des messages politiques, des agendas et de la propagande », a déclaré la lettre citant Krasniqi.
Djokovic a défendu son message dans des commentaires aux médias serbes, affirmant que le Kosovo est le « berceau, notre bastion » de la Serbie.
Pendant ce temps, la Fédération internationale de tennis (ITF), l’instance dirigeante du sport, a déclaré avoir reçu une demande de la Fédération de tennis du Kosovo pour que Djokovic soit sanctionné.
Cependant, ils ont souligné que les « déclarations politiques » ne sont pas interdites lors des événements du Grand Chelem.
Trente casques bleus d’une force dirigée par l’OTAN au Kosovo et plus de 50 manifestants ont été blessés lors d’affrontements lors de manifestations contre l’installation de maires de souche albanaise dans le nord du Kosovo.
La situation est restée tendue mercredi alors que les Serbes de souche exigent le retrait des maires de quatre municipalités du nord et la police du Kosovo envoyée pour les soutenir dans leur prise de fonction.
Majorité ethnique-albanaise Le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, mais sa minorité serbe reste largement fidèle à Belgrade.
© 2023 AFP