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Le ministère libanais des Affaires étrangères a annoncé samedi qu’il enverrait une équipe d’enquête à Paris à la suite d’informations selon lesquelles l’ambassadeur de Beyrouth en France, Rami Adwan, a été accusé de viol et de violences intentionnelles.
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L’enquête française sur Adwan fait suite à des plaintes déposées par deux anciens employés de l’ambassade, ont indiqué à l’AFP des sources proches de l’enquête, confirmant une précédente information des médias.
Le gouvernement français a exhorté les autorités libanaises à lever l’immunité diplomatique d’Adwan et à lui permettre d’être jugé.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a décidé « d’envoyer d’urgence une commission d’enquête dirigée par le secrétaire général du ministère (…) à l’ambassade à Paris pour interroger l’ambassadeur concerné et entendre les déclarations du personnel de l’ambassade », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le comité rencontrera les autorités françaises « pour clarifier ce qui a été rapporté dans les médias et qui n’a pas été communiqué au ministère libanais des Affaires étrangères par la voie diplomatique », ajoute le communiqué.
La première ancienne salariée, âgée de 31 ans, a porté plainte en juin 2022 pour un viol qu’elle dit avoir été commis en mai 2020 dans l’appartement privé de l’ambassadeur, selon des sources proches de l’enquête confirmant une dénonciation de Mediapart.
Selon la plainte, elle entretenait une relation avec l’ambassadeur, qui se livrait à « des violences psychologiques et physiques avec des humiliations quotidiennes ».
La deuxième femme, âgée de 28 ans, a porté plainte en février dernier après ce qu’elle a décrit comme une série d’agressions physiques après avoir refusé des relations sexuelles.
Elle affirme qu’Adwan a tenté de la frapper avec sa voiture après une dispute en marge du Forum mondial de la paix en Normandie l’année dernière.
« Compte tenu de la gravité des faits évoqués, nous estimons nécessaire que les autorités libanaises lèvent l’immunité de l’ambassadeur du Liban à Paris afin de faciliter le travail des autorités judiciaires françaises », a déclaré vendredi soir à l’AFP le ministère français des Affaires étrangères. .
L’avocat d’Adwan, Karim Beylouni, a déclaré que son client « contestait toutes les accusations d’agression sous quelque forme que ce soit : verbale, morale, sexuelle ».
Il a déclaré qu’Adwan avait eu des « relations amoureuses » avec les deux femmes entre 2018 et 2022 qui ont été « rythmées par des disputes et des ruptures ».
(AFP)