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Exprimé par l’intelligence artificielle.
PARIS — La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré que les attaques contre son style de gouvernement après un voyage controversé à Tahiti étaient sexistes et constituaient une tentative de ternir sa réputation à l’approche des Jeux olympiques de 2024.
Le maire, qui accusait le gouvernement de prendre du retard dans la préparation des Jeux olympiques, a fait l’objet de vives critiques ces dernières semaines pour avoir effectué un voyage en Polynésie française quelques jours seulement après un attentat terroriste dans une école et dans un contexte de tensions à Paris après l’attaque du Hamas en Israël.
Le but officiel de son voyage était de visiter le site de Tahiti qui accueillera les compétitions de surf des Jeux olympiques de 2024, comme l’a dévoilé le journal Le Canard enchaîné le 25 octobre. Cependant, le journal Le Parisien a rapporté plus tard qu’Hidalgo avait ensuite rendu visite à sa fille qui vit dans un île proche de Bora-Bora pour des vacances privées d’une semaine.
Au total, le déplacement de la maire, accompagnée de pas moins de cinq membres de son cabinet, a coûté environ 60 000 euros, selon les chiffres fournis par ses services, dans un contexte de forte augmentation de la dette de la ville et de forte hausse des taux d’intérêt locaux à Paris. les impôts. Ce chiffre époustouflant a conduit les opposants au sein du conseil local à déposer un recours auprès du parquet national financier pour un possible détournement de fonds publics, remettant en question sa « légalité ». Lors d’une séance du Conseil de Paris particulièrement houleuse, un maire d’arrondissement a brandi un gel douche de marque « Tahiti ».
Hidalgo a déclaré qu’elle avait payé elle-même la partie privée de son voyage et le billet retour.
« Ce qui s’est passé a été extrêmement violent », a-t-elle déclaré mardi dans une interview accordée à POLITICO tout en établissant un contact visuel direct avec le journaliste dans la splendide salle à manger de l’hôtel de ville néo-Renaissance qu’elle occupe depuis près d’une décennie. « Mais ce qui m’importe, c’est ma relation directe avec les Parisiens. »
L’une des figures les plus controversées de la scène politique française, ses opposants et ses rivaux attaquent Hidalgo pour son style sans vergogne et son exercice solitaire du pouvoir. Mais Hidalgo a démenti un article du Monde selon lequel elle aurait ignoré les avertissements de ses principaux conseillers masculins concernant le voyage, le qualifiant de sexiste.
« Ah oui, les femmes ont toujours besoin des hommes », dit-elle avec un sourire narquois. « Les femmes sont toujours ‘seules’ et ‘autoritaires’… ‘hystériques’. »
Hidalgo s’en est pris à tous ceux qui l’ont attaquée, suggérant la venue des Jeux Olympiques de Paris en 2024 et sans doute la renommée internationale qui les accompagne a rendu ses adversaires jaloux : « Ce qui les fait vraiment chier, ce sont les Jeux », a-t-elle déclaré.
Il est néanmoins difficile de nier une grave erreur de calcul, aggravée par une réponse initiale confuse. En prenant trois semaines d’absence dans un contexte international tendu et en pleine vague d’actes antisémites qui frappent Paris, Hidalgo ne pouvait offrir une meilleure ouverture à ses adversaires, notamment aux conservateurs parisiens et à certains hauts responsables du président français Emmanuel Macron. des lieutenants qui rêvent de la renverser.
Qui plus est, il y avait un «hic», comme on dit en français : si le principal objectif officiel de son voyage était de visiter le site tahitien des épreuves de surf des Jeux Olympiques de 2024, il est finalement apparu qu’elle n’avait pas pu visiter le site « en raison de la tension ambiance » après les manifestations locales, selon son équipe, et a dû être remplacée par son directeur sportif adjoint.
Combattre le feu par le feu
Mais plutôt que de rechercher la sympathie, la maire tente de montrer sa combativité. Car ce n’est un secret pour personne à Paris, l’enjeu de sa réputation en matière d’accueil des Jeux Olympiques en juin prochain est très important.
Pour sortir de la tempête médiatique, Hidalgo s’est depuis laissée aller à une série d’annonces : un référendum local à Paris sur les SUV, une limitation de vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien à partir de septembre 2024, jusqu’à son départ savamment médiatisé de X.
Mais c’est sa déclaration lors d’une émission télévisée diffusée aux heures de grande écoute, selon laquelle les transports ne seraient pas « prêts » pour les Jeux olympiques, qui a fait le plus la une des journaux, s’attirant la colère du gouvernement régional de centre-droit (qui a autorité sur les transports) et de plusieurs ministres, au risque de ternir l’image de l’événement qu’elle tient tant à capitaliser.
Sans sourciller, une semaine plus tard, Hidalgo maintenait ses dires. « Nous ne serons pas prêts en matière de transports en commun », dit-elle, pointant le manque d’implication du gouvernement et rappelant que Paris possède l’un des réseaux de transports « les plus denses » au monde.
« Mais ne vous inquiétez pas », explique-t-elle très sérieusement. « Si les métros sont bondés », les navetteurs découvriront les joies du « vélo et de la marche » à Paris et en région parisienne, a-t-elle ajouté, deux modes de transport qu’elle a activement développés dans la capitale française ces dernières années, et même qui non sans une certaine fureur.