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La mort du jeune homme de 16 ans, connu sous le nom de Thomas, a déclenché des protestations de la part de groupes d’extrême droite en novembre.
La maire de Romans-sur-Isère, dans le sud-est de la France, a révélé avoir reçu des menaces de mort suite à ses propos sur la mort d’un écolier dans une ville voisine.
Marie-Hélène Thoraval a porté plainte la semaine dernière après avoir reçu des menaces par téléphone et sur les réseaux sociaux, dont une de mort « par décapitation ».
Le jeune homme de 16 ans, prénommé Thomas, a été mortellement poignardé lorsque des combats ont éclaté lors d’un bal à Crépol le 18 novembre.
Une enquête pour « assassinat en bande organisée » a été ouverte par le procureur local et neuf personnes, dont trois mineurs, ont été arrêtées et mises en examen.
Intervenant sur BMF TV, Thoraval a appelé à une « prise de conscience » de l’Etat sur la situation dans les « quartiers sensibles » du pays. Elle a notamment souligné que Romans-sur-Isère avait un problème avec « un niveau de délinquance qui trouve ses racines dans la radicalisation » ou dans le « trafic de drogue ».
La mort de Thomas a déclenché une série de violentes manifestations organisées par des groupes d’extrême droite qui ont allégué un motif raciste pour ce crime.
Une marche a eu lieu le week-end dernier à Romans-sur-Isère où Thomas étudiait. La ville, située à 16 km au sud de Crépol, est le lieu où des groupes extrémistes affirment que certains des suspects vivaient.
Certains habitants de la Cité de la Monnaie, un quartier de Romans, ont appelé à manifester samedi pour protester contre les propos de Thoraval sur BMF TV.
D’autres partisans de la lutte extrême ont appelé à une manifestation dans la ville voisine de Valence pour réclamer « Justice pour Thomas » et pour protester contre les arrestations de militants violents à Romans le week-end dernier.
Des comptes d’extrême droite ont également publié sur les réseaux sociaux des photos de personnes identifiées comme les agresseurs du Crépol, avec des appels à la vengeance, notamment dans le quartier de la Monnaie.
Thoraval a expliqué que les menaces qu’elle a reçues se sont déroulées en « deux étapes ». Mercredi, deux appelants anonymes ont laissé des messages à la mairie la traitant de « fasciste », lui demandant si elle « avait une Kalachnikov » et des « agents de sécurité » chez elle pour se défendre.
Dans l’après-midi, elle a reçu un message privé sur Instagram avec « une menace de mort » lui disant qu’elle allait être « décapitée » et que « quelqu’un jonglerait avec mon crâne », a-t-elle déclaré.
Les autorités appellent de plus en plus au calme après la mort de Thomas. En réponse aux violences, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré qu’il proposerait une interdiction de certains groupes d’extrême droite pour éviter « un scénario de guerre civile ».