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PARIS — Le président français Emmanuel Macron surveille de près le risque que les agriculteurs français se soulèvent lors de manifestations majeures comme leurs pairs en Allemagne — et c’est une préoccupation qui est susceptible d’influencer qui il choisira comme visage de la campagne de son parti libéral pour le Élections européennes en juin.
Le président français a demandé à son cabinet de prêter une attention particulière aux points chauds potentiels pour les travailleurs ruraux, afin d’éviter de nouvelles manifestations et une nouvelle flambée du mouvement des Gilets jaunes, a déclaré un ministre au Playbook Paris de POLITICO. Un petit nombre d’agriculteurs ont bloqué jeudi les autoroutes du sud-ouest de la France pour protester contre des problèmes tels que le stockage de l’eau et la taxe sur le carburant des tracteurs.
La grande question est de savoir si ces craintes concernant le soutien aux zones rurales se traduiront politiquement par la désignation par Macron comme tête de liste de son parti Renaissance. Il était initialement prévu qu’il s’agisse de Stéphane Séjourné, ancien patron du bloc libéral Renew Europe au Parlement européen, mais sa promotion au poste de ministre des Affaires étrangères la semaine dernière oblige Macron à trouver un nouveau candidat.
Le quotidien Les Echos rapporte que Pascal Canfin, député européen de Renew et ancien chef de la branche française de l’ONG écologiste WWF, est un candidat sérieux pour ce poste, soulignant qu’il pourrait s’avérer attractif pour les électeurs mécontents de gauche.
La difficulté pour Macron – compte tenu du mécontentement dans le secteur agricole – est que Canfin pourrait se révéler trop écologiste.
Bien conscient de la menace de la droite et de l’extrême droite, notamment du Rassemblement national de Marine Le Pen, Macron se présente de plus en plus comme un défenseur de valeurs plus traditionnelles.
Le problème est que la Canfin représente l’aile la plus écologiste du camp présidentiel et, dans une interview accordée à FranceInfo en 2017, elle a accusé le principal syndicat agricole français, la FNSEA, d’être coincée dans le passé. Malgré quelques efforts de réconciliation, il continue de se trouver en désaccord avec les représentants des agriculteurs et a été ciblé pour déconnexion par la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert. dans un réseau social poste en juillet.
L’ancien ministre favorable aux agriculteurs de Macron
De son côté, Macron veut prouver qu’il est l’ami des agriculteurs. Mardi, il s’est engagé à « aider les agriculteurs » dans leur transition vers une économie verte, et à « veiller à ce qu’ils ne soient jamais laissés sans solution ».
Une personne proche de Macron a déclaré que le président français souhaitait que Julien Denormandie, ancien ministre de l’Agriculture et premier partisan de Macron, soit tête de liste du parti pour les élections européennes.
D’autres dans l’entourage de Macron font également pression pour que Denormandie mène Renaissance dans la prochaine course européenne, craignant que le Rassemblement national d’extrême droite ne profite du mécontentement des agriculteurs. Être en tête de liste de la Renaissance française est attrayant car cela place le candidat en pole position pour diriger le groupe libéral Renew au Parlement européen.
En tant que ministre de l’Agriculture, Denormandie défend les intérêts des agriculteurs, s’exprimer contre produits carnés cultivés en laboratoire et faire pression pour que la politique commerciale de l’UE « impose ses normes aux autres et ne se fasse pas imposer les normes des autres ». Lorsqu’il était au gouvernement, il a déclaré à plusieurs reprises l’opposition de la France à l’accord commercial UE-Mercosur, qui aurait entraîné l’importation d’un volume supplémentaire de viande d’Amérique du Sud.
Il a même été évoqué comme candidat potentiel au poste de Premier ministre avant que Gabriel Attal ne prenne ce poste ce mois-ci.
Denormandie a quitté la politique en 2022 et a rejoint le secteur privé en travaillant avec un cabinet de conseil sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise.
« Ceux que j’aime me manquent trop », a-t-il déclaré au quotidien L’Opinion dans une interview peu après sa sortie de la politique. « Face au changement climatique, nous avons besoin que l’action publique, la société et l’innovation du secteur privé unissent leurs forces. »
Reste maintenant à voir si une convocation de Macron pourra vaincre le sentiment de Denormandie selon lequel la vie publique a coûté trop cher.