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Près de quatre ans après le tremblement de terre qui a coûté la vie à 51 personnes et laissé des milliers de personnes sans abri en novembre 2019, le Médiateur albanais a fait part de ses inquiétudes concernant de nombreuses personnes toujours aux prises avec des problèmes de logement.
Le tremblement de terre de magnitude 6,4 a frappé le comté de Durres aux premières heures du 19 novembre avec plusieurs répliques importantes et quelque 2 000 tremblements de terre plus petits dans les jours qui ont suivi. Il a immédiatement rasé un certain nombre de bâtiments dans la ville côtière de Durres et de petites villes de l’intérieur.
De nombreux autres bâtiments dans tout le comté et dans la capitale Tirana ont été endommagés, entraînant de nombreuses démolitions.
Dans le rapport du Médiateur albanais de 2022, il a été noté que de nombreuses familles continuaient de se débattre après la catastrophe, notamment en raison de l’expropriation et de la lenteur des progrès de la reconstruction. Plus précisément, le rapport note que les institutions n’ont pas été totalement transparentes en matière de logement en ce qui concerne les personnes touchées par le processus de reconstruction et celles faisant partie des programmes de logement.
« Dans nos demandes, nous avons constamment demandé des informations sur la durée du processus administratif… Les réponses reçues pour ces cas n’ont pas été exhaustives, et dans certains cas, nous avons constaté une attitude non transparente de la part des institutions responsables. » note le rapport.
Pour de nombreuses familles, en particulier celles qui ont des revenus minimes, cela conduit à la détérioration de leur situation économique dans des conditions où la nécessité de fournir des revenus supplémentaires est nécessaire pour permettre un logement sûr avec un niveau de vie normal.
« Cette situation se reflète également de manière significative chez les habitants des zones rurales qui continuent de vivre dans des conditions de vie difficiles en raison de l’impossibilité de quitter les zones résidentielles, dans des conditions d’urgence, car ils doivent s’occuper de leur économie agricole et de leurs êtres vivants comme les seuls moyens de subsistance. »
Après le tremblement de terre, de nombreux habitants des zones rurales se sont vu proposer un autre logement à des kilomètres de chez eux. Cela signifiait qu’ils ne pouvaient pas s’occuper du bétail ou des terres agricoles, principale source de revenus et de subsistance pour eux. En conséquence, beaucoup sont restés vivre dans des logements temporaires à côté de leurs maisons endommagées, comme des tentes ou des conteneurs, ou même dans les structures endommagées elles-mêmes.
Le rapport souligne que la question de l’expropriation pour cause d’utilité publique et plus particulièrement celle du développement de nouvelles zones à Tirana à Kombinat et « 5 Maji » soulève des inquiétudes quant à la manière dont elle a été mise en œuvre et que le cadre juridique doit être examiné attentivement afin de de ne pas violer les droits des personnes qui ont été touchées.
En janvier 2022, les habitants du quartier 5 Maji se sont affrontés avec la police au sujet de l’expulsion forcée et de la démolition de quelque 400 maisons qui, selon la municipalité, ont été irrémédiablement endommagées par le tremblement de terre. Cependant, les projets de développement de la zone remontent à 2018, l’année précédant le séisme.
L’UE et les donateurs internationaux ont promis quelque 1,15 milliard d’euros pour aider l’Albanie dans son processus de reconstruction. La délégation de l’UE à Tirana et diverses agences des Nations unies distribuent des fonds et supervisent plusieurs projets de reconstruction, notamment la reconstruction de plusieurs écoles.
Fin 2022, le Fonds monétaire international, dans le dernier communiqué du conseil d’administration, a appelé les autorités albanaises à publier les marchés publics liés à la pandémie et aux dépenses de relèvement après le tremblement de terre, les noms des entreprises qui ont remporté les contrats et leurs bénéficiaires effectifs.
Depuis le tremblement de terre puis la pandémie, le Fonds monétaire international a demandé au gouvernement albanais dans toutes les missions de rendre transparents les fonds pour ces deux événements mais a signalé que cela ne s’était pas encore produit.
(Alice Taylor | Exit.al)