Customize this title in frenchLe ministre de la Justice fait face à un vote de censure suite à l’achat « scandaleux » d’un immeuble

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La ministre slovène de la Justice, Dominika Švarc Pipan, est confrontée à un vote de censure suite à la révélation de l’achat bâclé d’un immeuble à Ljubljana, censé abriter plusieurs tribunaux inférieurs.

Cette décision des Démocrates, le plus grand parti d’opposition, est intervenue après qu’il a été révélé que le ministère n’avait pas commandé son évaluation pour l’achat de 7,7 millions d’euros mais avait suivi celle fournie par le vendeur.

« L’achat est scandaleux ; le bâtiment a été payé en trop à hauteur de 6 millions d’euros aux frais des contribuables », a déclaré mercredi le député démocrate Dejan Kaloh.

Le vendeur, un homme d’affaires connu et politiquement bien connecté, a racheté en 2019 le bâtiment en très mauvais état à la masse de la faillite pour 1,7 million d’euros, après qu’il avait été évalué en 2017 à 2,9 millions d’euros.

Švarc Pipan a déclaré qu’elle ne ferait aucun commentaire tant que les démocrates n’auraient pas exposé leurs arguments dans leur intégralité.

En réponse, Kaloh a déclaré que la motion contiendrait « des arguments suffisamment solides pour montrer que le ministre de la Justice n’est pas apte à occuper ce poste et qu’il devrait partir ».

L’achat fait déjà l’objet d’une enquête de la part du National Bureau of Investigation, l’organe de la police chargé des cas les plus graves de criminalité en col blanc.

L’opposition a fréquemment recours à des motions de censure, mais elle est très rarement parvenue à évincer un ministre.

Toutefois, cette évolution intervient à un moment difficile pour Golob, qui a achevé un remaniement gouvernemental la semaine dernière après avoir limogé deux ministres et un démissionné au milieu d’un scandale impliquant le financement public d’ONG.

Et tandis que le gouvernement se préoccupe du recrutement de personnel, les médecins se sont mis en grève pour ne pas avoir honoré leurs engagements passés et les juges organisent une manifestation de deux semaines pour réclamer de meilleurs salaires.

Les deux actions revendicatives menacent de faire dérailler une réforme longtemps retardée du système de rémunération tentaculaire du secteur public et pourraient saper l’énergie du gouvernement alors qu’il se lance dans la réforme des impôts et des retraites.

(Sebastijan R. Maček | sta.si)

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