Customize this title in frenchLe ministre français de l’UE souligne le déploiement difficile des stratégies antisémites du bloc

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Treize États membres de l’UE n’ont pas adopté de plans nationaux de lutte contre l’antisémitisme, a déclaré mercredi la ministre française de l’UE, Laurence Boone, lors d’une audition au Sénat, faisant référence à l’une des recommandations de la stratégie de l’UE en la matière, que les États se sont engagés à adopter d’ici la fin de l’année. 2022.

Adoptée en 2021, la toute première stratégie de l’UE visant à lutter contre l’antisémitisme et à promouvoir la vie juive, qui n’est pas juridiquement contraignante, présente plusieurs réformes visant à renforcer la capacité des États membres à intensifier leur lutte et à « s’engager pour un avenir sans anti-antisémitisme ». Le sémitisme dans l’UE et au-delà », peut-on lire dans le document.

« Au mieux de ma connaissance […]13 pays ont échoué [to adopt their own national strategies]», a déclaré Boone sans énumérer quels pays.

Une minorité d’États membres n’enregistre même pas les actes antisémites en tant que tels ni ne fait de distinction avec d’autres types d’actes répréhensibles, a déclaré le cabinet de Boone à Euractiv – même si la stratégie de l’UE déplore l’enregistrement « incohérent » des incidents signalés, notamment parce que « les États membres utilisent les différentes méthodologies et données ne peuvent donc pas être comparées ».

En raison du faible taux de mise en œuvre, Boone a confirmé qu’elle exercerait une pression, d’abord diplomatique, « sur la Commission pour qu’elle sache où nous en sommes » en matière de mise en œuvre.

« La Commission a l’obligation morale de demander aux États membres de se mobiliser sur la question de l’antisémitisme à la lumière du mois dernier », a ajouté son cabinet.

Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, les actes antisémites et islamophobes se sont multipliés dans de nombreux pays. Plus de 1 000 actes antisémites ont été recensés en France en seulement un mois, le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin allant jusqu’à parler d’une « explosion » des taux.

Parallèlement, les cas d’islamophobie ont également augmenté de manière significative depuis l’intensification de la guerre entre Israël et le Hamas.

Mais hormis le Royaume-Uni, d’autres pays européens n’ont pas publié de statistiques sur les incidents islamophobes signalés, qui sont en augmentation depuis le 7 octobre, selon Human Rights Watch.

« Cela suggère qu’ils n’enregistrent pas les crimes haineux contre les personnes perçues comme musulmanes. Le manque de données empêche des réponses politiques efficaces à de tels crimes haineux », a déclaré le groupe de défense des droits dans un communiqué.

Dans un communiqué publié lundi, la Commission européenne a également mis en garde contre une « recrudescence d’incidents antisémites à travers l’Europe ». [which] a atteint des niveaux extraordinaires ces derniers jours, qui rappellent certaines des périodes les plus sombres de l’histoire. Aujourd’hui, les Juifs européens vivent à nouveau dans la peur », peut-on lire dans le communiqué.

Concernant les implications plus larges de la crise géopolitique au Moyen-Orient, Boone a souligné que tous les membres de l’UE s’étaient mis d’accord sur trois piliers : « La sécurité et la lutte contre le terrorisme [including] le droit d’Israël de se défendre conformément au droit international humanitaire ; la protection des populations civiles [and the implementation of] une « pause humanitaire » [and] le début des négociations politiques ».

(Théo Bourgery-Gonse | Euractiv.fr)

En savoir plus avec EURACTIV



Source link -57