Customize this title in frenchLe mur du silence

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words rapport Statut : 05/04/2023 09h09 Le nombre de boat people qui arrivent en Italie via la mer Méditerranée augmente rapidement. Le centre d’accueil de l’île de Lampedusa est surpeuplé et la situation est problématique – pour plusieurs raisons. Par Jörg Seisselberg, ARD Studio Rome C’est un jour d’orage à Lampedusa, le vent se fait encore sentir au milieu de l’île et pousse des lambeaux d’or et d’argent contre la clôture en acier de deux mètres de haut. Ce sont des restes de foils thermiques qui ont servi de première protection thermique aux personnes secourues en Méditerranée. Enveloppés dans ces feuilles, plusieurs milliers ont été amenés ici au cours des dernières semaines – dans le centre d’accueil initial le plus connu et le plus notoire d’Italie. Logo BR Jorg Seisselberg ARD studio Rome Pas d’informations pour le public La clôture en acier gris protège hermétiquement le camp du public. Si quelqu’un s’approche de l’entrée, les militaires viendront demander des papiers d’identité. Il est impossible pour les étrangers d’entrer dans le centre d’accueil de Lampedusa pour se faire une idée de la situation actuelle. Depuis des années, les journalistes constatent que toutes les demandes sont rejetées ou sans réponse par le préfet de police responsable. Le public doit être tenu à l’écart du centre. Presque personne n’ose parler de ceux qui travaillent dans le camp. Les informations sur les conditions n’y sont disponibles qu’en sous-main. Parallèlement, environ 1 000 militaires, carabiniers et policiers veillent actuellement à ce que tous les migrants arrivant sur l’île de 6 000 personnes arrivent immédiatement au centre d’accueil initial. Depuis le début de l’année, il y en a eu environ 17 000. Néanmoins, les habitants disent ces jours-ci : Lampedusa est peut-être le seul endroit en Italie où l’on ne voit aucun migrant dans les rues. Ex-maire : situation « pitoyable » L’ancien maire Salvatore Martello est une personne qui brise le mur du silence qui entoure le centre d’accueil de Lampedusa. La situation actuelle là-bas, dit-il, est « pitoyable ». Lorsque plus de 3 000 migrants sont arrivés à Lampedusa en 24 heures récemment, les migrants du centre d’accueil ont même eu des difficultés à « trouver un endroit où s’asseoir, sans parler des possibilités de se laver et de se reposer ». Manque d’intimité Martello est bien connecté sur l’île même après avoir quitté le bureau du maire l’année dernière. Dans ses déclarations, l’entrepreneur s’appuie sur des informateurs qui travaillent dans le centre. Un bénévole qui se trouve occasionnellement dans le camp pour une institution ecclésiastique confirme les déclarations de Martello dans une conversation confidentielle. Surtout, la situation hygiénique dans l’établissement est indigne, entre autres, il n’y a pas de douches. L’ancien maire de l’île se plaint aussi du manque d’intimité des migrants et surtout des femmes migrantes au centre d’accueil : « Vous avez des enfants, des femmes et des hommes là-bas, qui sont tous mis ensemble. Si une femme veut se doucher ou se laver , alors elle doit le faire devant tout le monde. » De plus en plus de personnes viennent au camp de réfugiés de Lampedusa – un rapport Rüdiger Kronthaler, ARD Rome, programme de 13h00, 5 avril 2023 Extension nécessaire impossible Le camp sur l’île italienne, plus proche de la Tunisie que de la Sicile, est conçu pour 400 personnes. Le centre d’accueil initial est surpeuplé presque en permanence depuis le début de l’année et, dans certains cas, huit fois plus de migrants qu’autorisé ont été placés dans les locaux. Une extension urgente de l’installation n’est pas possible, car il y a des années, elle a été délibérément placée dans une très petite vallée au milieu de l’île, à laquelle seule une route en béton isolée mène de la ville principale. Le choix de l’emplacement devrait éloigner les réfugiés des touristes de l’île. Martello se plaint que les organisations humanitaires qui y travaillent sont également silencieuses sur les conditions actuelles dans le centre d’accueil : « Ils ne parlent pas parce qu’ils veulent garder leur accord avec le ministère pour le travail là-bas. » L’ancien maire explique qu’ils devraient s’engager « à ne pas faire de rapport sur les conditions dans le camp. C’est pourquoi ils ne disent pas au public comment les choses se passent ». Forte augmentation du nombre de bateaux migrants Les conditions à Lampedusa ont également quelque chose à voir avec la forte augmentation du nombre de bateaux migrants en Méditerranée. Quatre fois plus de personnes sont venues en Italie depuis le début de l’année qu’il y a un an. Des milliers de personnes se rendent chaque semaine à Lampedusa, en particulier depuis la Tunisie, où sévit actuellement une vague de racisme contre les migrants d’Afrique subsaharienne. L’ancien maire de l’île, Martello, déclare : La situation dans le centre d’accueil s’est également détériorée car le gouvernement italien n’est pas en mesure d’amener régulièrement les migrants en Sicile et de les distribuer de là dans les régions italiennes. Le ministre des Affaires étrangères veut une solution européenne A Rome, le gouvernement Meloni travaille actuellement sur son troisième paquet de lois sur la migration en cinq mois. Lors d’une conférence de presse devant des journalistes étrangers dans la capitale, le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a souligné que de nombreux migrants arrivant à Lampedusa ne voulaient pas du tout se rendre en Italie, mais dans d’autres pays européens, en France ou en Allemagne. C’est l’une des raisons pour lesquelles, a déclaré Tajani, il doit y avoir une volonté commune de « résoudre cette situation au niveau européen ». La priorité devrait être un programme d’aide à la Tunisie pour arrêter l’exode actuel du pays vers l’Italie. Surpeuplé, indigne, hermétiquement clos – La situation problématique dans le camp de Lampedusa Jörg Seisselberg, ARD Rome, 5 avril 2023 07h44

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