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Le Programme alimentaire mondial de l’ONU a temporairement suspendu son travail humanitaire au Soudan après la mort de trois de ses employés.
Au moins 56 civils ont été tués et 400 autres ont été blessés dans ce qui est l’une des pires escalades de violence du pays.
L’armée soudanaise et un puissant groupe paramilitaire se sont battus pour le contrôle de la nation frappée par le chaos pendant une deuxième journée dimanche, signalant qu’ils n’étaient pas disposés à mettre fin aux hostilités malgré la pression diplomatique croissante pour un cessez-le-feu.
De violents combats impliquant des véhicules blindés, des mitrailleuses montées sur camion et des avions de combat ont fait rage dimanche dans la capitale Khartoum, la ville voisine d’Omdurman et dans des points chauds à travers le pays. On pense que les forces rivales comptent des dizaines de milliers de combattants chacune dans la seule capitale.
Les affrontements font partie d’une lutte de pouvoir entre le général Abdel-Fattah Burhan, le commandant des forces armées, et le général Mohammed Hamdan Dagalo, le chef du groupe des Forces de soutien rapide.
Les deux généraux sont d’anciens alliés qui ont orchestré conjointement un coup d’État militaire d’octobre 2021 qui a fait dérailler la transition de courte durée du Soudan vers la démocratie.
Ces derniers mois, des négociations soutenues par la communauté internationale ont ravivé l’espoir d’une transition ordonnée vers la démocratie. Cependant, les tensions croissantes entre Burhan et Dagalo ont finalement retardé un accord avec les partis politiques.
Pression diplomatique internationale
De hauts diplomates, dont le secrétaire d’État américain, le secrétaire général de l’ONU, le chef de la politique étrangère de l’UE, le chef de la Ligue arabe et le chef de la Commission de l’Union africaine, ont exhorté les parties à cesser les combats.
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en désaccord sur d’autres crises dans le monde, ont appelé à l’arrêt immédiat des hostilités et au retour au dialogue.
Les États arabes ayant des intérêts au Soudan – le Qatar, l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – ont lancé des appels similaires.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré avoir consulté les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.
« Nous avons convenu qu’il était essentiel que les parties mettent fin immédiatement aux hostilités sans condition préalable », a-t-il déclaré dimanche dans un communiqué.
Le Soudan, pays au carrefour du Moyen-Orient et de l’Afrique subsaharienne, est connu pour son histoire de coups d’État militaires et de conflits civils depuis son indépendance dans les années 1950.
Le pays a des frontières avec six nations africaines et un littoral stratégique sur la mer Rouge. Un conflit civil vieux de dix ans a entraîné la sécession du Soudan du Sud en 2011.
Les affrontements augmenteront les difficultés au Soudan, où, selon l’ONU, quelque 16 millions de personnes – soit un tiers de la population – dépendent déjà de l’aide humanitaire.