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Le Vatican dit que François a décidé d’accepter la nomination unilatérale de la Chine pour le « plus grand bien » des fidèles de Shanghai malgré les réserves.
Le pape François a cédé à la nomination unilatérale par la Chine d’un nouvel évêque à Shanghai, reconnaissant officiellement l’installation à Pékin de l’évêque Shen Bin trois mois après les faits.
Un communiqué du Vatican a déclaré samedi que le pape avait nommé Mgr Joseph Shen Bin à la tête du poste vacant du diocèse de Shanghai.
Mais le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, a déclaré dans une interview séparée qu’il n’avait pas été consulté lorsque Shen a été transféré à Shanghai du diocèse de Haimen, dans la province du Jiangsu.
Dans des commentaires aux médias du Vatican expliquant la décision du pape, Parolin a déclaré que François avait approuvé la nomination de Shen pour permettre à l’évêque de diriger son troupeau et de « réparer l’irrégularité canonique » créée par le transfert unilatéral de Pékin en avril, qui, selon lui, s’est produit sans l’implication du Saint-Siège.
Le pape avait décidé d’approuver Shen « pour le plus grand bien » du diocèse de Shanghai et parce que Shen était un « pasteur estimé », a déclaré Parolin dans l’interview.
La Chine et le Vatican n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1951, suite à la montée au pouvoir des communistes et à l’expulsion des prêtres étrangers. Le Vatican a cherché ces dernières années à rétablir le contact et à réduire les frictions, notamment sur la nomination des évêques.
Le Vatican a précédemment reconnu que l’accord de 2018 était loin d’être idéal. Il a régularisé le statut de plusieurs évêques et ouvert la voie à de futures nominations, mais la Chine l’a violé à plusieurs reprises dans le cadre d’une répression globale plus large du président Xi Jinping contre les libertés religieuses.
Tous les détails de l’accord n’ont jamais été rendus publics, mais François a affirmé qu’il avait le dernier mot dans le processus de nomination des évêques.
Pékin insiste depuis longtemps sur le fait qu’il doit approuver de telles nominations dans le cadre de sa souveraineté nationale. Le Vatican a insisté sur l’autorité divine du pape pour choisir les successeurs des apôtres du Christ.
Depuis la rupture des liens entre la Chine et le Saint-Siège, les catholiques en Chine sont divisés entre les membres d’une église officielle sanctionnée par l’État, l’Association catholique patriotique, et ceux qui appartiennent à une église clandestine fidèle au pontife. Les estimations du nombre total de catholiques chinois se situent entre 6 et 12 millions.
En novembre de l’année dernière, le pape a publié une déclaration exprimant « surprise et regret » la décision des autorités chinoises de faire de Peng Weizhao l’évêque auxiliaire de Jiangxi, un diocèse que le Vatican ne reconnaît pas.