Customize this title in frenchLe pape prévient que le monde « s’effondre » à cause du changement climatique et appelle à l’action à la COP28

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Le pape François a averti mercredi que le monde « s’effondre » à cause du réchauffement climatique, exhortant les participants aux prochaines négociations sur le climat de la COP28 à accepter des politiques contraignantes sur l’élimination progressive des combustibles fossiles.

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Huit ans après sa thèse historique décrivant les ravages causés par le changement climatique d’origine humaine, le pontife de 86 ans a publié une suite dans laquelle il avertissait que certains dégâts étaient « déjà irréversibles ».

« Au fil du temps, j’ai réalisé que nos réponses n’étaient pas adéquates, alors que le monde dans lequel nous vivons s’effondre et est peut-être proche du point de rupture », écrit-il dans la lettre de 12 pages.

Mais il a déclaré que le prochain cycle de négociations de l’ONU sur le climat, qui s’ouvrira à Dubaï le 30 novembre, « pourra représenter un changement de direction », si les participants concluent des accords contraignants sur le passage des combustibles fossiles aux sources d’énergie propres telles que l’énergie éolienne et solaire.

Seul un véritable engagement en faveur du changement « peut permettre à la politique internationale de retrouver sa crédibilité », a écrit le pape.

Les climato-sceptiques

Son encyclique de 200 pages publiée en 2015, intitulée « Laudato Si » (« Loué sois-tu »), était un appel mondial aux armes pour protéger la Terre et a suscité un débat sans précédent pour un texte religieux, y compris des commentaires dans des revues scientifiques.

Quelques mois plus tard, une avancée décisive a eu lieu dans les négociations de l’ONU sur le climat à Paris, avec presque tous les pays de la planète s’engageant à limiter le réchauffement à « bien en dessous » de deux degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.

Mais l’ONU a averti le mois dernier que le monde n’était pas en bonne voie pour atteindre ces objectifs, alors que les observateurs du climat prédisent que 2023 sera la plus chaude de l’histoire de l’humanité, avec un été dans l’hémisphère Nord marqué par des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies de forêt.

Dans le document de mercredi, intitulé « Laudate Deum » (Louange à Dieu), François a exprimé l’espoir que la prochaine COP28 « permettra une accélération décisive de la transition énergétique, avec des engagements efficaces soumis à un suivi continu ».

Dans son texte « Laudate Deum », le pape François exprime son espoir pour la prochaine COP28. © Andreas Solaro, AFP

Il a fait référence aux inquiétudes concernant les négociations de l’ONU dans les Émirats arabes unis, riches en pétrole, notant que même si ce pays était un « grand exportateur de combustibles fossiles », il avait également réalisé « des investissements importants » dans les sources d’énergie renouvelables.

« Dire qu’il n’y a rien à espérer serait suicidaire, car cela reviendrait à exposer toute l’humanité, en particulier les plus pauvres, aux pires impacts du changement climatique », a écrit François.

Le texte de 2015 indiquait clairement que l’humanité était responsable du réchauffement climatique – un message que le pape s’est senti obligé de répéter en raison de la puissance du scepticisme climatique.

Mercredi, il a décrit « certaines opinions dédaigneuses et peu raisonnables que je rencontre, même au sein de l’Eglise catholique ».

« Malgré toutes les tentatives visant à nier, dissimuler, passer sous silence ou relativiser le problème, les signes du changement climatique sont là et de plus en plus évidents », a-t-il écrit.

« Mode de vie irresponsable »

Le changement climatique a été un thème majeur des dix années passées par François à la tête des 1,3 milliard de catholiques du monde. Il s’est appuyé sur la science mais a également délivré un message moral fort.

Dans son texte de 2015, le pape a imputé la destruction de la planète à la poursuite de la croissance économique et a averti que les pays riches devaient montrer la voie pour réparer les dégâts.

Dans le texte de mercredi, il a déclaré que « malheureusement, la crise climatique n’est pas exactement une question qui intéresse les grandes puissances économiques, dont le souci est le plus grand profit ».

Il a également réitéré son appel à un changement du « style de vie irresponsable » des pays riches, affirmant que s’appuyer sur l’innovation technologique n’est pas suffisant.

Il a noté que « les émissions par individu aux États-Unis sont environ deux fois supérieures à celles des individus vivant en Chine, et environ sept fois supérieures à la moyenne des pays les plus pauvres ».

Beaucoup doutent que le nouveau document, initialement rédigé en espagnol, puisse avoir le même impact que le premier.

Mais Bill McKibben, fondateur de 350.org, une organisation environnementale internationale, a déclaré : « Le travail des chefs spirituels du monde entier peut être notre meilleure chance de mettre la main sur les choses.

« Oui, les ingénieurs ont fait leur travail. Oui, les scientifiques ont fait leur travail. Mais il est grand temps que le cœur humain fasse son travail. C’est pour cela que nous avons besoin de ce leadership. »

(AFP)

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