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Avant la dissolution du ministère lors du dernier remaniement gouvernemental, l’ancienne ministre française de l’Energie Agnès Pannier-Runacher préparait un document commun qui serait cosigné par son homologue allemand en signe de conciliation à venir. des élections européennes – même s’il n’est pas clair si le journal verra un jour le jour.
Lisez l’histoire originale en français ici.
Sur le front de l’énergie, la France a commencé la nouvelle année avec le départ d’Agnès Pannier-Runacher du ministère de la Transition énergétique, désormais inexistant, le portefeuille ayant été rendu au ministère de l’Économie lors du dernier remaniement gouvernemental du début du mois.
L’ancienne ministre a passé ses deux années au pouvoir à essayer de faire passer la vision française de l’énergie nucléaire dans le cadre des objectifs de décarbonation de l’UE.
Son style agressif a fait sensation au sein du partenariat franco-allemand, en désaccord depuis des années sur le rôle que devrait jouer le nucléaire dans la transition de l’UE vers l’abandon des combustibles fossiles.
Cependant, selon quatre sources, les équipes du ministre préparaient un « document commun » sur « le pilotage du système énergétique européen » pour apaiser les tensions – même si le ministère ayant été dissous, l’avenir du journal est incertain.
« Il y avait des idées dans les tuyaux »
Une source proche du dossier a déclaré à Euractiv France qu’« il y avait des idées dans les tuyaux » pour un document conjoint entre la France et l’Allemagne, l’objectif étant de « parler de sujets communs », notamment le développement des énergies renouvelables et la participation des consommateurs. dans l’équilibrage des réseaux électriques.
Les équipes de l’ancien ministère de la Transition énergétique envisageaient également d’ouvrir des discussions sur le financement européen de la transition énergétique, un point sur lequel les Allemands se sont toujours montrés réticents.
La sécurité d’approvisionnement est également envisagée, avec notamment le développement d’un « mécanisme standard de capacité interopérable entre plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne », a précisé la source.
« L’unification des systèmes de mécanismes de capacité au niveau européen faciliterait le recours à la flexibilité sur le réseau européen » et donc l’intégration des ménages dans son équilibre, ont-ils ajouté.
Un mécanisme de capacité est utilisé pour payer les centrales électriques afin qu’elles produisent lorsque la demande atteint des niveaux de pointe, sans quoi ces centrales ne seraient pas rentables.
Alors que la France dispose déjà d’un tel système, l’Allemagne est en train d’en développer un permanent.
Les élections européennes au centre des préoccupations
Au-delà de l’accent mis sur l’énergie, un document commun présentait également un grand intérêt politique à l’approche des élections européennes de juin.
« L’idée était aussi de ne pas gâcher 2024 en dépassant les clivages [notably on nuclear power] et montrer que l’Europe n’est pas seulement une question de confrontation ; qu’il y a plus de choses qui nous rapprochent que de choses qui nous séparent », a ajouté la source.
« Nous avons des intérêts communs, notamment celui de repousser les extrêmes » lors des prochaines élections européennes, a souligné la source, s’exprimant après le déplacement du président Emmanuel Macron à Berlin, lundi 22 janvier, pour rendre hommage à l’ancien ministre allemand et architecte de l’Europe. Wolfgang Schäuble, décédé fin décembre.
Que devient le travail déjà réalisé ?
Mais avant que Pannier-Runacher ne quitte son poste, les travaux menés à Paris en étaient « encore à leurs débuts », selon la source proche du dossier, soulignant qu’il n’y avait eu « aucun échange avec les équipes de Robert Habeck ».
On ne sait pas encore clairement comment le travail déjà réalisé sera utilisé à l’avenir. Le dossier est « en attente » et pourrait ne pas être rouvert immédiatement, a-t-on indiqué à Euractiv France.
« Personne ne sait à ce stade si les équipes du ministère de l’Économie vont poursuivre les travaux en cours ou produire de nouveaux travaux », a déclaré à Euractiv France Christophe Grudler, député européen français de Renew qui coordonne les questions énergétiques pour sa délégation.
Selon la source, « il est difficile d’en savoir plus sans clarté sur la répartition des tâches ».
En France, le portefeuille énergétique n’est pas encore officiellement attribué. Il pourrait être confié au ministre de l’Économie Bruno Le Maire, au ministre de l’Industrie qu’il dirige ou à une équipe commune sur les questions européennes. Il est également possible, bien que moins probable, que le dossier soit confié à un secrétaire d’État spécifique.
Le gouvernement fait actuellement face à des protestations du monde agricole et à un tollé contre l’augmentation des prix de l’électricité annoncée le 1er février 2024.
Une position commune d’ici mars ?
« Le bon moment aurait été de présenter le document en mars, en marge du sommet nucléaire européen à Bruxelles », a ajouté la source.
S’il se concrétise, les équipes françaises n’excluent pas la possibilité de diffuser le document commun au-delà du cercle franco-allemand, suggérant qu’il serait d’abord partagé avec les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg).
Mais même si les travaux sur ce dossier devaient se poursuivre, rien ne garantit qu’ils garantiront un rapprochement à long terme entre la France et l’Allemagne, d’autant que la dernière tentative de rapprochement sur ces questions n’a pas abouti.
Alors que l’Allemagne et la France s’étaient mises d’accord sur une « feuille de route commune » pour l’hydrogène à faible émission de carbone, les dirigeants se sont finalement débattus sur la définition de l’hydrogène à faible émission de carbone et sur la manière dont elle s’appliquerait à l’industrie européenne.
[Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald]