Customize this title in frenchLe Parlement espagnol poursuivra les discussions sur la loi d’amnistie après le rejet des séparatistes catalans

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Le Parlement espagnol va reprendre les négociations sur un projet de loi d’amnistie pour les indépendantistes catalans responsables de la tentative de sécession de 2017, après que celui-ci ait été rejeté par la chambre basse mardi 30 janvier lorsque le parti catalan Junts a exigé que son champ d’application soit élargi.

Le projet de loi va maintenant revenir à la commission de la justice, où les modifications seront négociées, a rapporté EFE, partenaire d’Euractiv.

Le parti socialiste PSOE, qui gouverne l’Espagne en coalition avec le parti de gauche Sumar, avait soumis le projet de loi à la chambre basse dans le cadre d’une procédure accélérée à la suite de négociations avec les partis indépendantistes catalans.

Mais quelques minutes seulement avant le vote, l’un des deux partis séparatistes catalans a exigé des modifications au projet de loi afin de garantir que la loi d’amnistie n’exclue aucune personne impliquée dans le mouvement sécessionniste en Catalogne.

La loi d’amnistie présentée par les socialistes « contient des failles dont la justice espagnole frauduleuse peut profiter pour laisser la loi lettre morte », a déclaré à la presse la porte-parole de Junts, Miriam Nogueras.

Le ministre espagnol de la Justice, Félix Bolaños, a considéré le « non » de Junts à la loi d’amnistie comme « absolument incompréhensible », tout en défendant les juges contre les attaques de Junts au cours de la séance plénière.

« La loi d’amnistie est entrée dans cette Chambre impeccable et constitutionnelle, et elle en sortira ainsi », a-t-il garanti dans des déclarations aux journalistes après que Junts ait forcé le retour de l’initiative à la Commission de Justice pour continuer à négocier ses amendements, que le PSOE a rejetés.

Le terrorisme, point clé du mépris

Le point clé du mépris réside dans la manière dont l’amnistie pour des crimes tels que le terrorisme sera structurée pour se conformer à la législation européenne.

Le projet de loi voté mardi stipulait que le terrorisme ne pouvait être pardonné s’il causait de « graves violations des droits de l’homme », notamment des actes couverts par la Convention européenne des droits de l’homme concernant le droit à la vie et l’interdiction de la torture.

En outre, les juges ont été tenus de lever « immédiatement » les mesures préventives et les mandats d’arrêt, même si l’affaire pénale est en cours, pour des raisons telles qu’un recours auprès de la Cour de justice de l’Union européenne.

L’ancien dirigeant régional catalan Carles Puigdemont, qui a fui la justice espagnole après avoir déclaré unilatéralement son indépendance en 2017, fait face à des accusations de terrorisme par un juge de la Cour nationale espagnole.

Les votes de Junts, le parti de Puigdemont, qui est également député européen, ont été cruciaux pour l’approbation du projet de loi, de la même manière que le soutien du parti a permis à Pedro Sánchez d’assumer un nouveau mandat de Premier ministre à la mi-novembre. .

Les Juntes et d’autres groupes indépendantistes catalans et nationalistes basques, dont les voix sont également nécessaires, prônent une amnistie pour tous les crimes terroristes commis dans le cadre du mouvement sécessionniste.

La loi proposée vise à pardonner les crimes liés au processus d’indépendance commis entre le 1er janvier 2012 et le 13 novembre 2023.

(Fernando Heller | EuroEFE.EURACTIV.es)

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