Customize this title in frenchLe Parlement et les États membres concluent un accord sur la pollution atmosphérique

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Les limites les plus strictes en matière de pollution atmosphérique et l’accès des citoyens à la justice sont des aspects clés de l’accord.

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Les législateurs sont parvenus à un accord visant à réduire davantage la pollution de l’air dans l’ensemble de l’UE et à aligner les normes de qualité de l’air sur celles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le but d’atteindre zéro pollution d’ici 2050, lors des négociations interinstitutionnelles à Bruxelles.

L’accord obtenu mardi soir (20 février) sur la directive sur la qualité de l’air fait suite à plusieurs séries de réunions techniques entre le Parlement européen et le Conseil, ce dernier cherchant plus de flexibilité pour les pays de l’UE cherchant à retarder la mise en œuvre des normes de qualité de l’air.

Le Conseil a demandé une pause de 10 ans dans la mise en œuvre jusqu’en 2040, par rapport à la proposition de la Commission européenne, qui fixait le calendrier de réduction de la pollution atmosphérique à 2030. L’accord offre des exemptions pour les régions présentant certaines conditions géographiques ou dans lesquelles la réduction de la pollution atmosphérique ne serait que possible avec « un impact significatif sur les systèmes de chauffage domestique existants ».

Mais les conditions exigées par le Parlement, comme exiger que les pays de l’UE incluent des projections sur la qualité de l’air dans leurs plans et feuilles de route sur la qualité de l’air d’ici 2028, obligeront les gouvernements nationaux à suivre les progrès et à prouver que les violations des limites de pollution sont réduites au minimum. Pour les particules fines et le dioxyde d’azote, les deux polluants les plus nocifs pour la santé humaine, les valeurs limites annuelles seront réduites de moitié dans le cadre de l’accord.

La commission sera chargée de réexaminer les normes de qualité de l’air d’ici décembre 2030 et au moins tous les cinq ans par la suite.

Aux termes de cet accord, les citoyens et les ONG seront habilités à contester la mise en œuvre de l’accord dans les États membres. Les citoyens présentant des symptômes associés à la pollution de l’air bénéficieront d’un meilleur accès à la justice, ont convenu les colégislateurs. En outre, ils devraient avoir droit à une indemnisation s’ils peuvent démontrer que leur santé a été endommagée en raison de la violation des nouvelles règles nationales.

Le rapporteur du député européen Javi López (Espagne/S&D), qui a dirigé les négociations parlementaires, a qualifié l’accord de « grand pas en avant ».

Alain Maron, ministre du gouvernement bruxellois chargé de l’environnement et au nom de la présidence belge de l’UE, a déclaré que les nouvelles règles « amélioreront considérablement » la qualité de l’air et lutteront contre la pollution de l’air.

Anne Stauffer, directrice adjointe de l’ONG Health and Environment Alliance (HEAL), a déclaré que ce paquet a un « énorme potentiel » pour améliorer la vie des gens, prévenir les maladies et réaliser des économies, même s’il n’est pas totalement conforme aux recommandations scientifiques.

« Disposer d’un air pur grâce à une directive ambitieuse sur la qualité de l’air ambiant est un élément crucial pour lutter contre les inégalités en matière de santé à travers l’Europe – un texte législatif qui garantit que chacun en Europe, en particulier ceux des communautés vulnérables et marginalisées, respire un air pur », a déclaré Milka Sokolovic, Directeur général, Alliance européenne pour la santé publique.

L’accord doit encore être adopté par le Parlement et le Conseil avant d’entrer en vigueur, après quoi les pays de l’UE auront deux ans pour transposer le projet de loi dans leur droit national.

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