Customize this title in frenchLe Parlement européen adopte de nouvelles règles pour la pêche au thon

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Les réglementations de l’UE régissant la pêche au thon ont été mises à jour mardi (6 février), harmonisant les règles au sein des flottes de l’UE et des pays tiers. Si la majorité de ces mesures ont reçu un soutien unanime au Parlement, les écologistes ont déploré la mauvaise répartition des quotas pour la pêche artisanale.

Le rapport voté en plénière par le Parlement européen mardi achève la transposition en droit européen des recommandations de l’ICCAT, l’organisme qui réglemente la pêche au thon dans les mers entourant l’UE.

« J’appelle à un soutien clair à ce secteur qui, tout comme les agriculteurs, est confronté à des conditions extrêmement difficiles lorsqu’il s’agit de fournir des aliments de qualité », a souligné Clara Aguilera (S&D), eurodéputée et rapporteure du texte approuvé par le Parlement européen. 568 voix contre, 44 et 14 abstentions.

En avril 2022, la Commission européenne a annoncé une proposition visant à mettre à jour le règlement de 2017 établissant des mesures de gestion, de conservation et de contrôle pour la conservation du thon et le règlement de 2022 sur la gestion du thon rouge.

Le texte voté en plénière ajoute de nombreux amendements pour mettre à jour les recommandations annuelles de l’ICCAT, un organisme de 52 parties contractantes responsables de la gestion et de la conservation du thon.

« Nous avons mis à jour les règles autant que possible afin que la flotte de pêche de l’UE bénéficie des mêmes conditions et mesures que celles appliquées aux flottes de pêche des pays tiers opérant dans la zone, ce qui est essentiel pour des conditions de concurrence équitables », a déclaré Aguilera.

Prises accessoires de tortues, requins mako

Ces règles engagent l’UE à respecter de nouvelles normes de pêche, des déclarations de captures strictes et un contrôle des captures de thon tropical, comme le germon de la Méditerranée et le germon de l’Atlantique Nord et Sud.

Le texte insiste sur la réduction des captures accessoires de tortues marines, notamment en respectant les fermetures de pêche là où il existe un risque d’interactions avec ces espèces, et sur la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

Requins mako à nageoires courtes (Isurus oxyrinchus), une espèce particulièrement menacée, ne peut plus être retenue à bord des navires – une revendication de longue date des écologistes.

« C’est une bonne nouvelle », a déclaré à Euractiv l’eurodéputée Caroline Roose (Verts/ALE), ajoutant que les règles transposées étaient « importantes ».

Thon rouge

Le texte transpose également les dernières recommandations de l’ICCAT dans le règlement établissant un plan de gestion du thon rouge.

Entre 2007 et 2022, l’ICCAT a imposé des mesures très restrictives pour sauver le thon rouge, alors surexploité. En 2018, compte tenu de la reconstitution des stocks, l’organisation a proposé un plan de gestion de l’espèce, entré en vigueur en 2019, avec la reprise de la pêche.

Selon les dernières recommandations de l’ICCAT, entre 2023 et 2025, les pays signataires pourront capturer jusqu’à 40 570 tonnes de thon rouge, avec un quota de 21 503 tonnes pour l’UE.

Les pays disposant d’un quota de thon rouge devront également mettre en place « un plan de surveillance, de contrôle et d’inspection », précise le rapport.

Le texte tente également de répartir équitablement les quotas entre l’UE et les pays tiers, avec une « attention particulière » accordée à la pêche artisanale. Mais les écologistes estiment que cela ne suffit pas.

« Les États persistent à ne pas répartir équitablement les quotas de thon rouge entre les pêcheurs artisanaux et industriels. L’ICCAT prévoit un rééquilibrage, mais les États membres ne font rien depuis des années », a déclaré l’eurodéputée Roose, ajoutant qu’elle y voyait le seul « regret » du texte.

L’attribution de quotas à la pêche artisanale est une question de longue date dans les États membres. En France par exemple, 88 % des quotas sont occupés par des navires industriels. En Espagne, seuls 2,87 % des quotas sont destinés à la pêche artisanale.

Néanmoins, le plan de gestion recommande aux États membres de « promouvoir les activités de pêche côtière et l’utilisation d’engins et de techniques de pêche sélectifs et ayant un impact réduit sur l’environnement ». […] afin de contribuer à garantir un niveau de vie équitable aux économies locales ».

[Edited by Angelo di Mambro/Nathalie Weatherald]

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