Customize this title in frenchLe Parlement européen exclut « l’utilisation » des règles de diligence raisonnable avant le vote en commission

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La principale commission des affaires juridiques du Parlement européen devrait voter la semaine prochaine sa position sur les règles proposées en matière de responsabilité des entreprises, à la suite d’un accord conclu par les négociateurs mardi 18 avril.

Dans la nuit du 18 avril, les membres du Parlement européen (MPE) sont parvenus à un accord interne sur la directive sur la diligence raisonnable en matière de durabilité des entreprisesproposé par la Commission en février 2022 pour tenir les grandes entreprises responsables des violations des droits de l’homme et des atteintes à l’environnement dans leur chaîne de valeur.

La réunion a permis aux eurodéputés de résoudre de nombreux points litigieux qui retardaient auparavant le vote de la commission des affaires juridiques sur le dossier. Le vote doit maintenant avoir lieu la semaine prochaine.

« Utiliser »

Selon des documents consultés par EURACTIV, les législateurs européens ont finalement accepté d’exclure l’utilisation en aval de produits ou de services du champ d’application de la directive.

Les documents montrent que les députés se sont mis d’accord sur les règles à appliquer de la production à la vente, la distribution et la gestion des déchets des produits ou services fournis par une entreprise, en laissant de côté les dispositions de diligence raisonnable et de responsabilité concernant l’utilisation des produits ou services.

Les organisations de la société civile déjà exprimé des préoccupations sur cette exclusion, considérée comme une limitation de la responsabilité des entreprises, tandis que les représentants des entreprises ont fait valoir que l’inclure serait une charge excessive pour les entreprises.

Large portée

Comparé à la proposition originalele Parlement européen souhaite que les règles s’appliquent à un plus grand nombre d’entreprises afin de garantir qu’elles effectuent des vérifications préalables fondées sur les risques afin d’identifier, de prévenir et d’atténuer les incidences négatives sur les droits de l’homme et l’environnement grâce à une approche de hiérarchisation.

Selon les députés, les règles devraient s’appliquer aux entreprises de l’UE comptant plus de 250 employés en moyenne et un chiffre d’affaires mondial net de plus de 40 millions d’euros et aux « sociétés mères ultimes » d’un groupe de 500 employés et un chiffre d’affaires mondial net de plus de 40 millions d’euros. 150 millions.

Les règles s’appliqueraient également aux entreprises non européennes de même taille, qui ont généré au moins 40 millions d’euros dans l’Union.

Calendrier de mise en œuvre

Dans le même temps, les législateurs de l’UE ont introduit un calendrier pour la mise en œuvre des règles en fonction de la taille des entreprises.

Les règles s’appliqueraient trois ans après l’entrée en vigueur de la directive aux entreprises de plus de 1 000 salariés et un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros, tandis qu’elles s’appliqueraient après quatre ans aux autres entreprises relevant du champ d’application de la directive. Les entreprises qui n’atteignent pas le seuil mondial de 150 millions d’euros peuvent attendre cinq ans avant d’appliquer les règles.

Harmonisation

Le texte de compromis introduit également une disposition d’harmonisation pour garantir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises dans l’ensemble du marché unique, avec des modifications possibles du niveau d’harmonisation six ans après l’entrée en vigueur de la directive.

La disposition empêcherait tout État membre d’introduire des règles de diligence raisonnable plus strictes que celles prévues par la directive de l’UE.

Selon Richard Gardiner, responsable des politiques publiques de l’UE à la World Benchmarking Alliance, cela pourrait conduire à une «course vers le bas» au lieu d’augmenter les performances en matière de durabilité.

« Bien que nous saluons les progrès réalisés par les eurodéputés pour parvenir à un accord, l’objectif général de la diligence raisonnable accrue des entreprises doit être d’assurer une approche de ‘course au sommet' », a-t-il déclaré.

« Le plafonnement des mesures attendues des entreprises, via une harmonisation maximale, [risks] introduisant une «course vers le bas», a-t-il ajouté.

Services financiers

Comme précédemment signalé par EURACTIV, les services financiers, y compris les gestionnaires d’actifs et les investisseurs institutionnels, sont inclus dans le champ d’application de la directive.

Lors des prochaines négociations interinstitutionnelles, le Parlement devra trouver un accord avec les gouvernements de l’UE, qui ont accepté de laisser aux États membres le soin d’inclure ou non les services financiers dans le champ d’application de la directive dans leur position commune en décembre 2022.

Vote du comité à venir

La commission des affaires juridiques devrait voter sur les compromis et adopter son rapport le 25 avril.

Cela permettra au Parlement de finaliser sa position sur le dossier lors de la session plénière du 31 mai au 1er juin avant d’entamer des négociations avec les gouvernements des États membres au sein du Conseil de l’UE.

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Présenté par János Allenbach-Ammann (@JanosAllAmm). …

[Edited by János Allenbach-Ammann and Alice Taylor]



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