Customize this title in frenchLe Parlement européen renforce les garanties de qualité des aliments européens traditionnels

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La version finale du règlement révisé sur les indications géographiques (IG), approuvée mercredi (28 février), renforce la protection des produits et des producteurs alimentaires, même si les Verts ont critiqué le manque d’engagements environnementaux obligatoires.

Depuis trois décennies, l’UE protège les aliments et les boissons dont la qualité, la réputation ou d’autres caractéristiques sont liées à leur origine géographique à travers les labels d’Appellation d’Origine Protégée (AOP), d’indication géographique protégée (IGP) et de spécialité traditionnelle garantie ( TSG).

Il existe aujourd’hui 3 500 indications géographiques, générant chaque année 80 milliards d’euros dans l’UE.

« Notre volonté politique est de soutenir nos producteurs, afin que nos systèmes de production soient de plus en plus durables et résilients », a déclaré Paolo De Castro (S&D), rapporteur pour la réforme. Le texte a été approuvé à la quasi-unanimité, avec 520 voix pour, 19 contre et 64 abstentions.

En 2022, la Commission a proposé une révision du règlement de l’UE sur les indications géographiques afin de remédier à certaines lacunes identifiées lors d’une évaluation réalisée en 2021.

L’évaluation a souligné le manque de sensibilisation des consommateurs au logo IG dans certains pays de l’UE, le faible niveau d’application de la législation, les lacunes en matière d’environnement et la complexité des procédures d’enregistrement et de modification.

Protection numérique et protection contre l’industrie

La réforme a renforcé la protection des indications géographiques sur le Web. « Pour les achats en ligne, un système de géoblocage garantira une protection contre les faux sites qui copient les marques », a expliqué De Castro.

Un système d’alerte mis en place par l’Office européen de la propriété intellectuelle (EUIPO) identifiera les noms de domaine illégaux afin de les désactiver.

Le texte adopté définit également des règles lorsque ces produits sont utilisés comme ingrédients par les transformateurs alimentaires. Lorsque l’ingrédient IG est utilisé en quantité suffisante pour conférer une caractéristique essentielle, les fabricants seront obligés d’utiliser les dénominations protégées sur l’étiquette, en indiquant son pourcentage.

Les groupements de producteurs d’IG (consortia) devront être consultés et pourront faire des recommandations au fabricant.

Selon le rapporteur, le nouveau texte donne davantage de droits aux consortiums. Ils pourront prévenir ou contrer toute mesure ou pratique commerciale préjudiciable à l’image et à la valeur de leurs produits, y compris le prix.

La Commission reste le seul observateur

Pour accroître la transparence pour les consommateurs, le nom du producteur devra également figurer sur l’étiquette, en plus de celui de l’indication géographique.

Le texte met un point d’honneur à simplifier les démarches administratives. Un délai plus court de six mois sera nécessaire pour examiner une demande d’indication géographique.

Certains députés ont salué certaines avancées par rapport au texte initial de la Commission, notamment sur le rôle de l’Organisation de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO).

Dans sa proposition, la Commission souhaitait transférer un certain nombre de tâches à l’EUIPO, telles que le contrôle des demandes, les procédures dites d’opposition (lorsque les producteurs peuvent s’opposer à l’enregistrement d’une IG), le fonctionnement du registre ou encore le cahier des charges de l’IG.

En janvier 2022, les députés craignaient un glissement vers une nouvelle approche basée sur les marques, coupant le lien entre les IG et le développement et le maintien des zones rurales.

« Le savoir-faire ne peut pas être reproduit à l’infini comme une simple marque, c’est pourquoi nous nous sommes battus au Parlement pour que l’Office européen de la propriété intellectuelle ne soit pas en charge du cahier des charges. La Commission doit rester compétente», a insisté l’eurodéputée Anne Sanders (PPE).

En fin de compte, la Commission restera le principal « gardien » du système des IG.

L’EUIPO fournira un soutien consultatif important sur les questions administratives et contribuera à la protection et à la promotion des IG via un registre en ligne des indications géographiques de l’UE.

Pas assez de durabilité

Selon le texte, les producteurs d’IG peuvent rédiger un rapport de durabilité expliquant les avantages environnementaux, économiques et sociaux pour les territoires locaux, ainsi que les pratiques qu’ils adoptent en matière de santé et de bien-être animal, bien que cela soit volontaire.

« Il n’y a rien d’ambitieux ici, ces pratiques de durabilité ont été réduites à néant », a déclaré l’eurodéputé Claude Gruffat (Verts/ALE), dont le groupe s’est abstenu.

Pour l’eurodéputée Verte Manuela Ripa, il n’existe « aucune norme unique, aucun contrôle et aucune obligation » pour protéger les écosystèmes et les animaux. Elle regrette particulièrement que des actions de durabilité puissent être fixées par des groupements de producteurs, ce qui comporte un risque de « greenwashing » et peut « induire en erreur » les consommateurs.

Podcast agroalimentaire : une plongée approfondie dans les indications géographiques de l’UE

Cette semaine, l’équipe agroalimentaire d’EURACTIV explore les principaux aspects de la réforme actuelle des indications géographiques (IG), le système européen de qualité des aliments.

Nous avons discuté avec les principaux acteurs de la réforme sur une série de questions en suspens, de la protection en ligne pour…

[Edited by Angelo Di Mambro/Nathalie Weatherald]

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