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Le parlement hongrois, dominé par le parti de droite Fidesz du Premier ministre Viktor Orban, a ratifié lundi l’adhésion de la Finlande à l’OTAN après des mois de retard diplomatique.
Une grande majorité des législateurs – 182 voix pour contre six contre – a approuvé l’adhésion du pays nordique à l’alliance militaire.
Le vote signifie que 29 des 30 parlements des États membres de l’OTAN ont ratifié l’adhésion de la Finlande, le dernier – l’assemblée de la Turquie – devant également donner son feu vert à Helsinki le mois prochain.
L’expansion de l’OTAN en Finlande – un pays avec une frontière de 1 340 kilomètres (830 milles) avec la Russie – doublera à peu près la longueur de la frontière actuelle du bloc avec son ennemi de l’époque de la guerre froide.
La Finlande avait initialement visé à se joindre à la Suède, aspirante à l’OTAN, une puissance nordique confrontée à une litanie de différends avec la Turquie qui a finalement perdu sa chance de rejoindre le bloc avant un sommet de l’alliance en juillet.
Helsinki et Stockholm ont mis fin à des décennies de non-alignement militaire et ont décidé de rejoindre l’alliance de défense la plus puissante du monde à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.
Leurs candidatures ont été acceptées lors d’un sommet de l’OTAN en juin 2022, mais les candidatures devaient encore être ratifiées par tous les parlements membres de l’alliance – un processus qui s’est enlisé une fois qu’il a atteint la Turquie et la Hongrie.
Le nationaliste Orban, qui a entretenu des relations étroites avec le président russe Vladimir Poutine jusqu’à l’invasion, a déclaré en décembre que le processus de ratification commencerait en février.
Budapest a insisté sur le fait qu’il soutenait l’adhésion à l’OTAN des deux pays nordiques, mais s’est plaint d’avoir injustement critiqué la politique du gouvernement hongrois.
La Hongrie, membre de l’UE, est également en pourparlers avec Bruxelles pour débloquer des milliards d’euros de financement global bloqués en raison de problèmes d’état de droit et de corruption.
L’opposition hongroise a accusé le parti d’Orban d’essayer de faire pression sur le bloc en refusant de mettre la question à l’ordre du jour du parlement pour un vote.
Le report du vote en Finlande « servait les intérêts de Poutine », a déclaré le chef d’un parti d’opposition, Ferenc Gerencser, avant le vote de lundi.
Le Fidesz a déclaré qu’il déciderait de soutenir l’admission de la Suède dans l’alliance militaire à une date ultérieure.
La semaine dernière, le chef de cabinet d’Orban, Gergely Gulyas, a déclaré aux journalistes que la candidature suédoise serait probablement ratifiée lors de la session parlementaire en cours qui se déroulera jusqu’au 15 juin.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan appelle Stockholm à durcir le ton contre les militants kurdes qu’Ankara considère comme des « terroristes ».
(AFP)