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Le Parlement approuve la nomination de Tamas Sulyok, 67 ans, président de la Cour constitutionnelle, pour remplacer Katalin Novak.
Le Parlement hongrois a élu un novice politique à la présidence après la démission de son prédécesseur, qui avait provoqué l’indignation en graciant un homme reconnu coupable dans une affaire de maltraitance d’enfants.
Cette affaire est devenue la plus grande crise politique à laquelle le Premier ministre nationaliste Viktor Orban ait été confronté depuis son retour au pouvoir en 2010.
L’alliée d’Orban, Katalin Novak, a démissionné de son poste de présidente ce mois-ci après qu’il a été révélé qu’elle avait gracié le complice d’un pédophile reconnu coupable.
La semaine dernière, le parti au pouvoir, le Fidesz, a nommé Tamas Sulyok, 67 ans, président de la Cour constitutionnelle, pour remplacer Novak, la première femme présidente de Hongrie.
Lundi, le Parlement, où la coalition au pouvoir entre le Fidesz et le Parti populaire chrétien-démocrate détient une majorité des deux tiers, a approuvé sa nomination, après quoi il a prêté serment.
Il deviendra président le 5 mars.
Peu connu du grand public, Sulyok est devenu juge à la Cour constitutionnelle en 2014 et, deux ans plus tard, président de la Cour.
L’opposition a critiqué la nomination de Sulyok, politiquement inexpérimenté. Environ 3 000 personnes ont assisté dimanche à une manifestation organisée par quatre partis d’opposition, appelant à des élections présidentielles directes. Le poste est en grande partie cérémonial.
« Une présidence plus terne »
Le scandale Novak a éclaté ce mois-ci lorsque le site d’information 444 a révélé qu’elle avait gracié l’année dernière l’ancien directeur adjoint d’un foyer pour enfants.
L’homme a été condamné en 2022 à trois ans et quatre mois de prison pour avoir contribué à dissimuler les abus sexuels commis par son patron sur des enfants et des adolescents.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre la grâce présidentielle en Hongrie, dont le gouvernement fait campagne depuis longtemps en s’engageant à protéger les enfants.
Orban a comparé la démission de Novak à un « cauchemar », mais a souligné que c’était la bonne décision.
Lors de l’ouverture de la session parlementaire lundi, il a décrit Sulyok comme quelqu’un possédant « une vaste expérience, des connaissances respectées et une autorité incontestée ».
« Je crois que la Hongrie a besoin d’un tel président maintenant », a-t-il déclaré.
Sous Sulyok, la Cour constitutionnelle a rendu plusieurs décisions controversées, notamment sur le droit de grève des enseignants.
Pour calmer la colère suscitée par le scandale de la grâce, Orban a promis de renforcer les lois existantes pour interdire aux agresseurs d’enfants reconnus coupables de bénéficier de la clémence.
Il souhaite également contrôler ceux qui travaillent avec des enfants pour s’assurer qu’ils ont réussi le « test d’aptitude approprié », couvrant « le mode de vie, la déviance sexuelle et l’aptitude psychologique ».