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Le gouvernement du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a perdu lundi un vote de confiance au Parlement, mettant fin au règne de son parti national-conservateur après huit ans au pouvoir.
Le Parlement polonais a élu lundi le chef du parti centriste Donald Tusk au poste de Premier ministre, ouvrant la voie à un nouveau gouvernement pro-européen après huit années de règne conservateur national tumultueux du Parti Droit et Justice (PiS).
Tusk devient Premier ministre près de deux mois après des élections nationales remportées par une coalition de partis allant de la gauche aux conservateurs modérés. Les partis se sont présentés sur des listes distinctes mais ont promis de travailler ensemble sous la direction de Tusk pour restaurer les normes démocratiques et améliorer les liens avec leurs alliés.
Le gouvernement du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a perdu lundi un vote de confiance au Parlement, mettant fin au règne de son parti national-conservateur après huit ans au pouvoir.
Le vote a ouvert la voie à la majorité parlementaire pour élire Donald Tusk, un centriste, au poste de Premier ministre, rôle qu’il a déjà occupé de 2007 à 2014.
La transition a été retardée de plusieurs semaines par le président polonais Andrzej Duda, qui a choisi de maintenir ses alliés politiques au pouvoir le plus longtemps possible.
La colère collective contre le PiS au pouvoir a produit une participation record dans ce pays d’Europe centrale, les populistes de droite étant accusés d’avoir longtemps érodé la démocratie du pays et les droits reproductifs des femmes tout en ciblant la communauté LGBT de Pologne.
Les attentes sont cependant énormes pour le nouveau gouvernement. De plus, les nationalistes populistes resteront une puissante force d’opposition et continueront de contrôler plusieurs institutions étatiques.
« Le nouveau gouvernement devra se battre chaque jour parce que le PiS… n’abandonnera pas et continuera à se battre », a déclaré l’analyste politique Jaroslaw Kuisz à l’agence de presse AFP.
« Ce sera un bourbier » plutôt qu’un changement rapide, a-t-il affirmé, le PiS ayant nommé des alliés au sein du pouvoir judiciaire et des instances politiques que les analystes appellent une « toile d’araignée » autour de l’État.
Le président Duda – dont le mandat présidentiel ne s’achève qu’en 2025 – peut exercer son droit de veto sur les lois adoptées par le Parlement. C’est un allié du PiS.
Un changement de gouvernement a également des implications pour l’Ukraine et l’UE.
Tusk, un ancien dirigeant de l’UE, devrait améliorer la position de Varsovie à Bruxelles. Son leadership renforcera les forces centristes et pro-européennes à un moment où les eurosceptiques, comme Geert Wilders aux Pays-Bas, gagnent en force.
Le gouvernement nationaliste polonais sortant était initialement l’un des alliés les plus puissants de Kiev après l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’année dernière. Cependant, les liens se sont détériorés à mesure que la concurrence économique des producteurs de produits alimentaires et des camionneurs ukrainiens a provoqué la colère des Polonais qui affirment que leurs moyens de subsistance sont menacés.
Le blocus imposé par les camionneurs polonais à la frontière avec l’Ukraine compte parmi les nombreux problèmes auxquels Tusk devra s’attaquer immédiatement.
Les prochains jours seront riches en mesures politiques dictées par la Constitution.
L’alliance dirigée par Tusk a remporté une nette majorité de sièges lors du vote du 15 octobre, mais le président Duda a donné au Premier ministre sortant, Mateusz Morawiecki, la première chance de former un gouvernement, ce qui est largement considéré comme une tactique dilatoire.
Le PiS a profité de ces deux mois supplémentaires de pouvoir « pour se renforcer institutionnellement et financièrement », estime l’analyste Kuisz.
La droite a nommé ses représentants à la tête de différentes institutions, avec des mandats souvent irrévocables, aux côtés du parquet national et d’environ 150 nouveaux juges.
Morawiecki a présenté lundi un nouveau gouvernement au Sejm, le parlement polonais, qui a été suivi d’un vote de confiance qu’il a perdu.
Composée de la Coalition citoyenne (centriste), de la Troisième voie (démocrate-chrétienne) et de la Gauche, la coalition de Tusk compte 248 députés, contre 194 pour le PiS et 18 autres pour la Confédération (extrême droite).
Après d’intenses négociations entre les partenaires potentiels de la coalition, un cabinet a déjà été convenu.
Tusk compte bien pouvoir représenter son pays au prochain sommet européen, jeudi et vendredi à Bruxelles.