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Les scènes chaotiques au Parlement ont été suivies d’affrontements dans les rues de la capitale.
Le Parlement sénégalais a voté lundi le report de l’élection présidentielle au 15 décembre, déclenchant de violentes protestations et une inquiétude internationale face à l’érosion de la démocratie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Le projet de loi a été approuvé à la quasi-unanimité lors d’un vote chaotique au cours duquel plusieurs députés de l’opposition ont été expulsés de force de la salle par les forces de sécurité.
Le président Macky Sall avait annoncé samedi sa décision sans précédent de reporter l’élection présidentielle, initialement prévue le 25 février.
Le projet de loi, soutenu par 105 membres sur les 165 sièges de la chambre, prolonge considérablement le mandat de Sall, qui devait prendre fin le 2 avril.
Cette décision a également déclenché de violentes protestations, les autorités ayant restreint lundi l’accès à l’internet mobile dans un contexte de troubles croissants dans les rues de la capitale, Dakar.
Alors que le projet de loi était débattu par les législateurs, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants rassemblés devant le bâtiment législatif. Beaucoup ont été arrêtés alors qu’ils descendaient dans la rue, brûlant des pneus et critiquant le président Sall.
Deux partis d’opposition ont déposé une requête en justice pour contester la décision de reporter le scrutin.
La ratification du projet de loi par le Parlement jette également un doute considérable sur la réputation de la nation, qui a longtemps été considérée comme un bastion de stabilité en Afrique de l’Ouest.
Cela survient au milieu d’une récente vague de coups d’État violents dans la région. Le Niger, le Burkina Faso et le Mali voisin ont tous connu ces dernières années des prises de pouvoir violentes par des juntes militaires.
Les tensions politiques sont également vives au Sénégal au cours de l’année écoulée, les autorités ayant coupé l’accès à Internet sur les téléphones portables en juin 2023 lorsque les partisans du chef de l’opposition Ousmane Sonko se sont affrontés avec les forces de sécurité.
Sonko est l’un des deux dirigeants de l’opposition que les autorités électorales ont disqualifiés de la liste finale des candidats à la présidentielle ce mois-ci.
Le président Sall avait précédemment déclaré qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Pour tenter de justifier sa décision de reporter le vote, il a invoqué un différend électoral entre le parlement et le pouvoir judiciaire concernant les candidatures.
L’Union africaine a déclaré que son président avait pris connaissance « avec inquiétude » du report proposé et a invité les autorités sénégalaises à organiser l’élection « dans les plus brefs délais ».
La chaîne de télévision privée Walf, dont le signal a été coupé lors de la diffusion des manifestations dimanche, a déclaré que sa licence de diffusion avait été révoquée.
« La fermeture brutale par le gouvernement de l’accès à Internet via les données mobiles et à la diffusion de Walf TV (…) constitue une atteinte flagrante au droit à la liberté d’expression et au droit de la presse protégé par la constitution sénégalaise », a déclaré le bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. dans un rapport.