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Phnom Penh (AFP) – Le parti au pouvoir au Cambodge a déclaré dimanche qu’il était sur la bonne voie pour une victoire « écrasante » lors d’une élection où toute opposition significative au dirigeant de longue date Hun Sen a été éliminée avant le jour du scrutin.
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L’ancien cadre khmer rouge, âgé de 70 ans, est au pouvoir depuis 1985 et n’a fait face à aucune véritable contestation lors du vote, les partis d’opposition étant interdits, les challengers contraints de fuir et la liberté d’expression étouffée.
Son Parti du peuple cambodgien (PPC) devrait conserver les 125 sièges de la chambre basse, prolongeant son emprise sur le pouvoir et lui ouvrant la voie pour passer les rênes à son fils dans une succession dynastique que certains critiques ont comparée à la politique nord-coréenne.
Le seul parti d’opposition sérieux a été disqualifié pour un détail technique à l’approche des élections et ce sera une surprise si l’un des 17 autres petits partis mal financés remporte des sièges.
« Nous sommes en train de remporter une victoire écrasante », a déclaré à l’AFP le porte-parole du CPP, Sok Eysan, environ deux heures après la fermeture des bureaux de vote, le décompte étant en cours.
Il a ensuite déclaré à l’AFP que le parti avait remporté « entre 78 et 80% des voix », selon son propre décompte.
Certains résultats provinciaux devraient tomber du jour au lendemain, bien que le décompte final des sièges ne soit pas officiellement confirmé avant plusieurs semaines.
Plus de 9,7 millions de personnes se sont inscrites pour voter lors de la septième élection au Cambodge depuis que les Nations Unies ont parrainé les premières élections en 1993 après des années de conflit, y compris l’ère des Khmers rouges génocidaires, qui ont dévasté le pays.
Quels que soient les espoirs que la communauté internationale aurait pu avoir pour une démocratie dynamique et multipartite au Cambodge au cours des 30 dernières années, ils ont été anéantis par le mastodonte du régime de Hun Sen.
Le taux de participation enregistré vers 21h00 (15h00 GMT) était de 85% et Hun Sen a déclaré que cela montrait que le soutien aux groupes d’opposition s’était effondré.
« Le peuple cambodgien ne laissera pas les groupes de tricheurs détruire le pays », a-t-il écrit sur sa chaîne officielle Telegram.
Règle dynastique
La victoire de Hun Sen étant presque assurée, les yeux se tourneront vers Hun Manet, son fils et successeur oint, après que le Premier ministre vétéran a déclaré qu’il pourrait céder le pouvoir dans quelques semaines.
« Nous avons exercé notre droit et notre responsabilité civile et le droit (…) des citoyens de voter pour choisir le parti que nous aimons diriger le pays », a déclaré le rejeton de 45 ans aux journalistes après avoir voté.
Beaucoup se demandent si Hun Manet, éduqué aux États-Unis et en Grande-Bretagne, pourrait apporter des changements dans le pays – bien que Hun Sen ait clairement indiqué qu’il avait l’intention de continuer à tirer les ficelles même après la prise de fonction de son fils.
Interrogé par l’AFP sur ce qu’il envisageait de faire pour le Cambodge lorsqu’il deviendrait Premier ministre, Hun Manet a répondu : « Je n’ai pas de commentaire là-dessus ».
Des groupes de défense des droits ont condamné l’élection, une coalition de 17 membres déclarant à la veille du scrutin que le scrutin était « une profonde préoccupation ».
Parties dissoutes
Le seul véritable défi lancé au CPP était venu du Candlelight Party, mais le corps électoral cambodgien a refusé de l’enregistrer en mai, le rendant inéligible à concourir.
En l’absence de challengers significatifs dans la course, l’adversaire principal de Hun Sen, Sam Rainsy, a déclaré qu’une mesure clé sera le nombre de bulletins de vote annulés.
« Bien sûr, le parti au pouvoir obtiendra (presque) 100% des bulletins ‘valides' », a déclaré à l’AFP Rainsy, aujourd’hui figure de proue de l’opposition exilée en France.
« La surprise du jour sera le nombre et le pourcentage de bulletins ‘gâtés’. »
Un porte-parole du CPP a déclaré que les votes nuls représentaient 3%, dimanche soir.
Plus tôt, il y avait du découragement parmi certaines personnes votant sous une forte présence policière à Phnom Penh.
« Je ne me sens pas excité ou quoi que ce soit parce qu’il n’y a plus de partis d’opposition », a déclaré à l’AFP Oum Sokum, 51 ans.
Mais dans un pays déchiré par le génocide et la guerre de mémoire d’homme, d’autres ont dit qu’ils étaient heureux de voter pour la stabilité.
« Je veux voter pour la personne qui peut aider le pays à se développer. Je veux vivre en paix et en harmonie », a déclaré à l’AFP Chea Phearak, 36 ans.
La liberté d’expression avait été fortement étouffée avant les élections, l’un des rares organes d’information indépendants restants ayant fermé cette année.
Et Hun Sen a ordonné la modification des lois électorales le mois dernier, interdisant à quiconque ne vote pas lors du scrutin de se présenter aux élections – une décision qui affectera des rivaux en exil tels que Sam Rainsy.
© 2023 AFP