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Des élections âprement disputées à Belgrade – au centre d’allégations généralisées de fraude lors des élections locales et parlementaires serbes de décembre – seront reconduites, a déclaré le maire par intérim de la ville samedi 2 mars.
Les élections ont déclenché des semaines de protestations et de poursuites judiciaires concernant des allégations de fraude de la part du Parti progressiste serbe (SNS) du président Aleksandar Vučić.
Les observateurs internationaux ont signalé des « irrégularités », notamment des « achats de voix » et des « bourrages d’urnes ».
Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE a déclaré que les élections ont été « dominées » par Vučić, un populiste de droite, « ce qui, combiné aux avantages systémiques du parti au pouvoir, a créé des conditions injustes pour les candidats ».
À Belgrade, l’opposition a accusé le gouvernement d’avoir permis aux électeurs de la Bosnie voisine de voter illégalement lors du vote pour le contrôle de la capitale.
« Nous avons décidé (…) d’organiser de nouvelles élections à Belgrade », a déclaré samedi le maire par intérim Aleksandar Sapić après une réunion de la direction du SNS.
Il a déclaré que la décision de répéter le vote n’avait rien à voir avec les accusations de fraude ou avec l’échec du parti au pouvoir à remporter la majorité des sièges au conseil municipal de Belgrade.
Samedi est la date limite pour former l’assemblée municipale de Belgrade.
Le président Vučić – qui ne dirige pas officiellement le parti au pouvoir – a demandé au SNS une nouvelle élection plus tôt dans la journée.
« Nous avons élevé la barre (de légitimité). Nous avons pris une décision qui ne joue pas en notre faveur mais nous n’avons pas peur », a déclaré Sapic.
La principale alliance d’opposition, la Serbie contre la violence (SPN), a salué cette décision.
« C’est une victoire pour… les citoyens qui ont filmé et photographié la fraude, la société civile… et toute l’opposition », a déclaré Dobrica Veselinović, du Front de gauche vert, qui fait partie du SPN.
Il a déclaré à l’AFP que l’opposition allait désormais se battre pour améliorer la manière dont les élections se déroulaient.
Dans un rapport sur les élections de décembre, le BIDDH a déclaré qu’elles avaient été entachées par « une rhétorique dure, des préjugés dans les médias, des pressions sur les employés du secteur public et une mauvaise utilisation des ressources publiques ».
Le président du Parlement serbe dispose désormais de 30 jours pour convoquer de nouvelles élections à Belgrade.