Customize this title in frenchLe Parti indépendantiste de Nouvelle-Calédonie suggère une « médiation internationale » sur l’avenir du territoire

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La question de l’avenir constitutionnel de la région française du Pacifique reste loin d’être réglée malgré trois référendums.

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Le principal parti indépendantiste de Nouvelle-Calédonie a réaffirmé son rejet du document établissant les bases de la négociation d’un accord sur l’avenir de l’archipel, sans toutefois exclure le recours à une « médiation internationale ».

Les délégués au congrès de cette semaine de l’Union calédonienne (UC) ont pris leur décision mercredi, quelques jours seulement avant la cinquième visite en un an de Gérald Darmanin, le ministre français de l’Intérieur et de l’Outre-mer.

Le document a été soumis aux délégations indépendantistes et non-indépendantistes lors d’une réunion à Paris début septembre.

« Nous sommes prêts à discuter avec l’Etat quand il sera prêt à discuter du document que nous lui avons remis », a déclaré Gilbert Tyuienon, premier vice-président de l’UC, lors d’une conférence de presse à Nouméa.

Tous les observateurs attendaient que l’UC s’accorde sur la poursuite des discussions sur l’avenir institutionnel du territoire suite au troisième référendum d’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, dont l’UC conteste toujours le résultat.

Le parti a fait ses propres propositions à M. Darmanin lors de sa visite en juin.

Roch Wamytan, figure de proue du parti et président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, l’organe délibérant de l’archipel, a déclaré que si le gouvernement français refuse de revoir sa position, l’UC entend recourir à une « médiation internationale ».

L’objectif de la médiation serait de mettre en œuvre la justice transitionnelle afin de « mettre en jugement la colonisation de notre pays et les réparations », a-t-il dit, et « de permettre la réconciliation entre les peuples que la France a amenés ici, sur notre sol ».

Ces dernières semaines, des discussions ont commencé entre les groupes politiques du Congrès de Nouvelle-Calédonie à l’initiative de Calédonie Ensemble, un parti non indépendantiste de droite modérée.

Tyuienon a qualifié ces discussions d' »initiative calédonienne » essentielle. Le vice-président a toutefois précisé que ces échanges se faisaient « avec des gens qui veulent construire le pays » et « non avec des gens qui veulent nous ramener à la guerre ».

C’était une référence aux opposants les plus radicaux à l’indépendance. Leur chef, l’ancienne secrétaire d’État à la Citoyenneté Sonia Backès, a démissionné suite à sa défaite aux dernières élections sénatoriales.

Sources supplémentaires • AFP

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