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L’attaque a eu lieu quelques heures avant la réouverture du Parlement, après trois mois de vacances d’été, avec un discours du président Recep Tayyip Erdogan.
Un kamikaze a fait exploser un engin explosif dimanche au cœur de la capitale turque, Ankara. Un deuxième assaillant a été tué dans une fusillade avec la police, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit et qualifié d’organisation « terroriste » par l’UE, les États-Unis et la Turquie, en a reconnu la responsabilité, selon un nouveau site Internet proche du groupe. Il mène une insurrection depuis 1984 pour exiger de plus grands droits linguistiques, culturels et politiques pour la minorité kurde.
Deux policiers ont été légèrement blessés lors de l’attaque près d’une entrée du ministère de l’Intérieur, a déclaré le ministre Ali Yerlikaya sur X, l’ancienne plateforme de médias sociaux connue sous le nom de Twitter. Les agresseurs sont arrivés sur les lieux à bord d’un véhicule utilitaire léger.
« Nos policiers héroïques, grâce à leur intuition, ont résisté aux terroristes dès qu’ils sont descendus du véhicule », a déclaré plus tard Yerlikaya aux journalistes. « L’un d’eux s’est fait exploser tandis que l’autre a reçu une balle dans la tête avant d’avoir eu l’occasion de se faire exploser. »
« Notre lutte contre le terrorisme, ses collaborateurs, les trafiquants de drogue, les gangs et les organisations du crime organisé se poursuivra avec détermination », a-t-il déclaré.
Le ministre n’a pas précisé qui était à l’origine de l’attaque et aucune responsabilité n’a été immédiatement revendiquée. Des groupes militants kurdes et d’extrême gauche ainsi que le groupe État islamique ont mené par le passé des attaques meurtrières dans tout le pays.
L’année dernière, l’explosion d’une bombe dans une rue piétonne animée d’Istanbul a fait six morts, dont deux enfants. Plus de 80 autres personnes ont été blessées. La Turquie a imputé cette attaque au PKK, ainsi qu’aux groupes kurdes syriens qui lui sont affiliés.
Des images de caméras de sécurité ont montré dimanche un véhicule s’arrêtant devant le ministère, avec un homme en sortant et se précipitant vers l’entrée du bâtiment avant de se faire exploser. On voit un deuxième homme le suivre.
Plus tôt, des images télévisées montraient des équipes anti-bombes travaillant à proximité d’un véhicule dans la zone, située à proximité de la Grande Assemblée nationale turque et d’autres bâtiments gouvernementaux. Un lance-roquettes a pu être aperçu à proximité du véhicule.
Les autorités turques ont par la suite imposé une interdiction temporaire des images de la scène.
La police a bouclé l’accès au centre-ville et renforcé les mesures de sécurité, avertissant les citoyens qu’ils procéderaient à des explosions contrôlées de colis suspects.
Les deux policiers étaient soignés à l’hôpital et n’étaient pas dans un état grave, a indiqué Yerlikaya.
L’Egypte, qui a normalisé ses relations avec la Turquie après une décennie de tensions, a condamné l’attaque. Une déclaration laconique du ministère des Affaires étrangères a exprimé la solidarité de l’Égypte avec la Turquie.
L’ambassade américaine à Ankara et d’autres missions étrangères ont également publié des messages condamnant l’attaque.
Le discours d’Erdogan sera étroitement surveillé pour savoir quand le parlement turc pourrait ratifier l’adhésion de la Suède à l’OTAN.
Stockholm a demandé à devenir membre de l’OTAN aux côtés de la Finlande après l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’année dernière. Alors que la Finlande a depuis rejoint l’alliance, la Turquie a bloqué l’adhésion de la Suède à l’alliance militaire, l’accusant de se montrer indulgente envers les groupes qu’elle considère comme des menaces à sa sécurité. Seules la Turquie et la Hongrie doivent encore ratifier l’adhésion de la Suède.