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Bangkok (AFP) – Le parti réformiste qui a remporté les récentes élections en Thaïlande a déclaré vendredi qu’il soutiendrait un candidat rival pour devenir Premier ministre après que son propre chef ait été bloqué par l’establishment militaire et pro-royaliste.
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Le parti Move Forward (MFP) a déclaré qu’il apporterait son soutien au candidat du Pheu Thai après que son propre chef, Pita Limjaroenrat, ait été renversé lors d’un vote à la direction la semaine dernière par des sénateurs nommés par l’armée.
Le MFP, qui a remporté la victoire aux élections de mai grâce à une vague de soutien d’électeurs jeunes et urbains frustrés par une décennie de régime soutenu par l’armée, a déclaré que sa priorité n’était pas de prendre le poste de Premier ministre mais de rétablir le gouvernement civil.
« Le plus important n’est pas que Pita devienne Premier ministre, mais le fait que la Thaïlande puisse devenir un pays démocratique », a déclaré le secrétaire général du MFP, Chaitawat Tulathon.
Le Pheu Thai – considéré comme un véhicule du clan politique Shinawatra, dont les membres comprennent deux anciens premiers ministres évincés par des coups d’État militaires en 2006 et 2014 – est arrivé deuxième aux élections et a rejoint la coalition à huit partis du MFP.
« Le MFP permettra au deuxième parti, Pheu Thai, de devenir le principal parti des huit partis de la coalition », a déclaré Chaitawat.
« Lors de la prochaine réunion parlementaire, le MFP votera pour le candidat PM du PT, tout comme le PT a voté pour le candidat PM du MFP. »
L’establishment du royaume s’oppose fermement au programme réformiste du MFP et, mercredi, Pita a été suspendu du parlement par la Cour constitutionnelle.
Le tribunal a décidé de poursuivre une affaire qui pourrait le voir totalement disqualifié en tant que député pour avoir détenu des actions dans une entreprise de médias.
Les législateurs n’ont pas le droit de le faire en vertu de la charte thaïlandaise, bien que la chaîne de télévision en question n’ait pas diffusé depuis 2007.
Le Premier ministre par intérim Prayut Chan-o-Cha, arrivé au pouvoir lors du coup d’État de 2014, a appelé au calme jeudi alors que la colère qui couvait face à l’échec de la candidature de Pita au Premier ministre commençait à céder la place aux manifestations de rue.
Le magnat de l’immobilier Srettha Thavisin, l’un des trois candidats PM du Pheu Thai, semble maintenant être en position de force pour prendre le poste lors du prochain vote, prévu jeudi.
Entrepreneur à succès apprécié des chefs d’entreprise parmi l’élite thaïlandaise, Srettha est considéré comme plus acceptable pour l’establishment que Pita.
© 2023 AFP