Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Statut : 30/03/2023 18h35 Avec des étés secs et des hivers secs, l’eau se fait de plus en plus rare en France. Le chef de l’Etat Macron mise sur des économies massives avec son plan d’eau. L’agriculture est particulièrement sollicitée. Par Carolin Dylla, ARD Studio Paris Les chiffres présentés par le président français Emmanuel Macron sont aussi sobres que clairs. « En raison du changement climatique, nous aurons 30 à 40% d’eau disponible en moins d’ici 2050 », a déclaré le chef de l’Etat lors de la présentation de son plan d’eau pour le plus grand réservoir d’eau douce d’Europe occidentale – le lac de Serre-Ponçon dans le sud de la France. Logo RS Caroline Dyla Studio ARD Paris La situation est déjà plus que tendue. Selon le Bureau national de recherche géologique et minière, 80% des ressources en eaux souterraines de la France étaient inférieures à la normale en février. Ils n’ont pas pu se remettre de l’été extrêmement sec de l’année dernière car il y avait eu trop peu de pluie en automne et en hiver. Les secteurs devraient élaborer des plans d’austérité La première chose à faire est de préparer l’été à venir, a déclaré le président. « Semblable à ce que nous avons fait l’année dernière avec les économies d’énergie, nous demanderons aux secteurs clés d’élaborer des plans d’économie d’eau d’ici l’été. » À cette fin, les ministres responsables rencontreront des représentants de divers secteurs dans les prochains jours. « L’énergie, l’industrie, le tourisme, l’agriculture. Ça marche bien quand tout le monde prend ses responsabilités et que l’effort est partagé », a déclaré Macron. Friederike Hofmann, ARD Paris, sur les mesures prévues par Macron pour lutter contre les pénuries d’eau en France tagesschau24 14h00, 30.3.2023 L’Etat promet 100 millions d’euros d’aide De plus, Macron a émis un objectif à long terme : 10% de la consommation d’eau doit être économisée d’ici 2030. En plus du secteur de l’énergie et de l’industrie, l’agriculture joue un rôle important. Car près de 60 % de la consommation d’eau en France est imputable à cette branche de l’économie. Mais le défi ici est différent, a souligné Macron. « Notre souveraineté en matière d’approvisionnement alimentaire n’est pas négociable. Et nous avons un principe simple ici : nous devrons irriguer davantage à l’avenir – mais avec la même quantité d’eau dont nous disposons aujourd’hui. » La France a besoin d’innovations et d’une meilleure organisation. De plus, les agriculteurs devraient être soutenus s’ils devaient travailler de manière économe en eau. Par conséquent, l’État fournira 100 millions d’euros supplémentaires par an pour promouvoir ces technologies. « Un changement vraiment fondamental » Gonérie Le Cozannet estime qu’un changement de culture fondamental est nécessaire, notamment dans l’agriculture. Il est géographe et co-auteur du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Une première possibilité est de manger moins de viande. La production nécessite beaucoup d’eau, ce qui exerce un stress sur le sol, dit-il. De plus, une agriculture plus respectueuse de l’environnement doit être créée. « Par exemple en réduisant la pollution par les nitrates et les pesticides. Parce que nous devons aussi prendre soin de la qualité de l’eau. » Le géographe appelle à ce que le sol redevienne plus perméable ; l’eau traverse et atteint les réservoirs d’eau souterraine. Cela pourrait être réalisé en intervenant moins dans le paysage naturel. « Il s’agit donc d’un changement vraiment fondamental. » Le système de tarification doit motiver les consommateurs Un autre aspect important est une meilleure utilisation des eaux usées. À ce jour, environ 1 % seulement des eaux usées traitées en France ont été réutilisées. D’ici 2030, selon Macron, cette proportion devrait passer à dix pour cent. Un dernier point – très tangible – du plan de l’eau est un système de prix qui devrait inciter les consommateurs privés à économiser. « Nous avons besoin d’un système de tarification progressive qui fait appel à la responsabilité. Les premiers mètres cubes continueront d’être bon marché pour tout le monde ; c’est-à-dire la quantité dont on a besoin pour boire et se laver ainsi que pour l’usage quotidien dans le ménage », a expliqué le chef de l’État. Celui qui consomme plus doit aussi payer plus cher. « Cela me semble normal pour une consommation qui n’est que pour plus de commodité – et c’est censé être une incitation à économiser l’eau. » Comité de suivi de la mise en œuvre Dans l’ensemble, le plan de l’eau comprend une cinquantaine de mesures plus ou moins importantes qui devraient réduire la consommation ou au moins rendre l’utilisation plus efficace. À partir de septembre, le « Comité national de l’eau » – un organe consultatif basé au ministère de l’Environnement – rendra compte au moins deux fois par an de la mise en œuvre des mesures. Quand il ne pleut pas assez : Macron présente le plan national de l’eau Carolin Dylla, ARD Paris, 30/03/2023 17h15
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