Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLe remaniement gouvernemental français de jeudi 11 janvier a marqué la fin du jumelage des ministères de l’Écologie et de l’Énergie, les commentateurs suggérant qu’il s’agit d’un changement vers une conception industrielle de l’énergie principalement axée sur la relance de l’industrie nucléaire française. Lisez l’article original en français ici. Suite au remaniement gouvernemental français, qui a vu le portefeuille de l’énergie revenir au ministère de l’Économie, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé sa démission. Après 17 ans passés au ministère de l’Ecologie à l’Hôtel de Roquelaure, le portefeuille de l’énergie reviendra à Bercy sous l’égide du ministère de l’Economie, dirigé depuis sept ans par Bruno Le Maire, reconduit dans ses fonctions sous le nouveau gouvernement Attal. Pannier-Runacher, qui a passé 20 mois en tant que ministre de la Transition énergétique, a quitté son poste jeudi. Elle n’a pas encore commenté le sujet, des rumeurs suggèrent qu’elle pourrait reprendre le portefeuille de la santé. De son côté, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire était enthousiaste pour remercier le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre Attal « pour leur confiance ». Avec le retour du portefeuille de l’énergie au ministère de l’Économie, un nouveau chapitre s’ouvre dans la transition énergétique française, axé sur la politique industrielle, estiment les commentateurs. « L’énergie à Bercy est une bonne nouvelle : c’est la transition industrielle du siècle », a réagi Antoine Armand, député centriste français qui a dirigé l’année dernière une commission d’enquête spéciale chargée d’enquêter sur les raisons pour lesquelles la France a perdu sa souveraineté et son indépendance énergétiques. Autrement dit, « la séparation de l’Énergie et de l’Ecologie signifie le retour d’une conception essentiellement industrielle et économique de l’énergie », a relevé l’avocat environnementaliste Arnaud Gossement. sur X. « C’est un retour à l’idée de souveraineté annoncée dans le projet de loi ‘souveraineté énergétique' », a-t-il poursuivi, faisant référence à un projet de loi dévoilé lundi 7 janvier, qui restera comme la dernière grande réussite du ministère de l’Energie sous Pannier. Runacher. Au centre du projet de loi français sur la souveraineté énergétique se trouve l’accent mis sur l’énergie nucléaire. « L’interprétation de ce projet de loi est désormais précisée par ce changement majeur dans l’organisation de l’appareil administratif de l’Etat. La priorité de la production électrique est de revenir au nucléaire », ajoute Gossement. EDF au centre de toutes les attentions Pannier-Runacher et Le Maire ont travaillé en étroite collaboration dans ce domaine, notamment concernant EDF, la société d’électricité désormais entièrement publique qui constitue la pierre angulaire du système électrique français. EDF a été recapitalisée par l’Etat sous la houlette de Le Maire en juin. À la mi-novembre, Le Maire, accompagné de Pannier-Runacher et du PDG d’EDF Luc Rémont, a annoncé en grande pompe le futur modèle économique nucléaire de l’entreprise. L’accord est largement soutenu par le ministère de l’Économie, ainsi que par le secteur électrique français, dominé par l’industrie nucléaire. « L’énergie et la souveraineté industrielle vont de pair », reconnaît l’Union française de l’électricité, une association qui regroupe les acteurs du secteur. Pour EDF, la prochaine étape s’annonce mouvementée puisqu’elle comprend le financement des centrales nucléaires existantes et nouvelles, la construction de nouveaux réacteurs et le recrutement de plus de 100 000 personnes dans le secteur. La politique climatique en veilleuse ? Pour d’autres, comme Philippe Martin, qui fut ministre de l’écologie et de l’énergie en 2013-2014, la fin du ministère est une « mauvaise nouvelle ». « L’aspect ‘énergie’ est essentiel pour garder un chemin équilibré dans la transition écologique et énergétique », a-t-il déclaré sur X. « Le transfert du secteur de l’énergie au ministère de l’Economie est un retour en arrière scandaleux et une illustration supplémentaire que la politique énergétique du gouvernement d’Emmanuel Macron se résume à une obsession de relancer le nucléaire, coûte que coûte », s’alarme Greenpeace. Pour Jules Nyssen, président du Syndicat français des énergies renouvelables, séparer les questions environnementales et énergétiques est également un « mauvais signal ». « Il me semble […] il est particulièrement nécessaire qu’un ministère ait la responsabilité […] pour piloter la transformation de notre système énergétique afin qu’il puisse tirer le meilleur parti de l’abondance des différentes ressources énergétiques », a-t-il commenté sur LinkedIn. Conséquences à Bruxelles En tant que ministre de la Transition énergétique, Pannier-Runacher s’est lancée dans une croisade pro-nucléaire à Bruxelles, obtenant de nombreuses concessions de ses homologues pour la reconnaissance de l’énergie nucléaire au niveau européen. « L’absence probable du ministre de l’Ecologie [or Energy] des réunions des ministres européens de l’énergie est inquiétante », déclare Martin. En l’absence de ministre de l’énergie, qui représentera désormais la France aux Conseils de l’énergie de l’UE ? En Allemagne, Robert Habeck, qui dirige un « super ministère » combinant l’Économie et l’Action climatique, assiste en personne aux conseils énergétiques de l’UE, même si son secrétaire d’État, Sven Giegold, prend parfois sa place. Créer un méga-ministère comme celui de l’Allemagne « aurait été plus inspiré que de séparer « transition écologique » et « énergie » », a soutenu Joseph Dellattechercheur en politique climatique à l’Institut Montaigne. Pour l’heure, une implication plus étroite de Le Maire dans les dossiers énergétiques pourrait également relancer les relations franco-allemandes. Selon des sources au Bundestag, les relations entre Pannier-Runacher et Habeck étaient si tendues que les deux hommes ont refusé de se présenter ensemble aux assemblées parlementaires franco-allemandes. Au contraire, Le Maire, germanophile avoué, est considéré comme un atout pour relancer le dialogue franco-allemand sur les questions énergétiques. Mais pour l’instant, le portefeuille de l’énergie au ministère de l’économie reste vacant. Et personne ne sait vraiment s’il reviendra à un secrétaire d’Etat dédié ou si le portefeuille sera rattaché au cabinet du ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure. La France et la Tchéquie défient les sceptiques de l’UE sur l’énergie nucléaire La France et la Tchéquie ont réitéré leurs appels mardi (9 janvier) à la Commission européenne pour qu’elle place l’énergie nucléaire sur un pied d’égalité avec les énergies renouvelables dans toutes les politiques de l’UE, mettant ainsi sur la défensive les pays traditionnellement sceptiques à l’égard du nucléaire. [Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec Euractiv !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);
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