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Les grands groupes aériens européens, comme l’allemand Lufthansa, lorgnent déjà sur la privatisation de la TAP
Le gouvernement portugais souhaite vendre au moins 51 % de la compagnie aérienne publique TAP pour développer le secteur aéronautique national, a annoncé jeudi le ministre des Finances Fernando Medina.
Medina a déclaré que les soumissionnaires doivent être des acteurs du secteur ayant une taille appropriée, et il semble qu’il pourrait obtenir ce qu’il veut. Trois des plus grands groupes aériens européens – Lufthansa, Air France-KLM, British Airways et IAG, propriétaire d’Iberia – ont exprimé leur enthousiasme.
Un porte-parole du holding aérien franco-néerlandais a déclaré que le groupe avait un « fort intérêt dans la privatisation de la TAP » et attendait des détails.
Dans le même esprit, Luis Gallego, PDG d’IAG, a déclaré mercredi à Lisbonne : « Nous devrons étudier attentivement le processus, mais nous sommes optimistes et pensons que TAP peut devenir une autre réussite au sein d’IAG ». Le directeur général était dans la capitale portugaise pour le Festival mondial de l’aviation.
Lufthansa y voit également une opportunité intéressante. Dans une déclaration à l’AFP, la compagnie allemande a déclaré que les deux compagnies aériennes pourraient se compléter « très bien, notamment grâce au réseau de liaisons de la TAP vers et depuis l’Amérique du Sud », où le marché est en croissance.
Selon la plateforme mondiale de données et d’analyse du marché Statista, les revenus du marché des vols en Amérique du Sud (qui prend en compte tous les voyages réservés par les utilisateurs de la région) devraient atteindre près de 23 milliards d’euros cette année, et atteindre 26,8 milliards d’euros d’ici 2027. .
En fait, le ministre des Finances a souligné la valeur des « connexions privilégiées » de la TAP avec les pays lusophones, comme le Brésil, le plus grand pays d’Amérique du Sud.
Tout au long de son histoire, la compagnie aérienne portugaise a alterné interminablement entre propriété publique et propriété privée. Elle a été privatisée pour la dernière fois en 2015 et nationalisée en 2020 lorsque l’État est devenu propriétaire de 72,5 % de son capital. A l’époque, la TAP était valorisée à 244,4 millions d’euros.
L’année dernière, le transporteur, qui est en cours de restructuration dans le cadre d’un plan de sauvetage approuvé par Bruxelles, a mis fin à une série de quatre années de pertes avec un bénéfice de 65,6 millions d’euros. Des résultats plus positifs sont attendus cette année.
La part exacte qui restera entre les mains de l’État reste à déterminer. Le gouvernement prévoit d’approuver le dossier complet de privatisation avec les termes et conditions d’ici la fin de l’année et d’achever le processus d’ici la mi-2024, a ajouté Medina.