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Par Euronews avec AP, AFP, Anadolu Ajansi
Le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, a accusé Belgrade d’avoir orchestré la violence et la dissidence dans le nord de son pays, où les Serbes de souche ont boycotté les élections municipales en avril, puis ont exigé la destitution des maires élus de souche albanaise.
Le Premier ministre du Kosovo a accusé vendredi la Serbie d’avoir orchestré des affrontements entre les Serbes de souche et les soldats de la paix dirigés par l’OTAN dans un contexte d’intensification de la pression occidentale sur Belgrade et Pristina pour apaiser les tensions.
Plus de 80 personnes, dont 30 casques bleus, ont été blessées lundi dans une ville du nord du Kosovo lorsque les troupes de la KFOR dirigées par l’OTAN ont affronté des manifestants serbes qui ont lancé des pierres, des bouteilles et des cocktails Molotov.
« L’escalade de la situation le 29 mai était planifiée, bien organisée et avait un auteur », a déclaré le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, aux députés du parlement.
« L’auteur est officiel de Belgrade. »
Groupes criminels
Kurti a accusé la Serbie d’avoir « mobilisé des groupes criminels » pour provoquer les affrontements et a déclaré que de nombreux Serbes du Kosovo avaient été « forcés (par Belgrade) de servir de boucliers humains pour de telles attaques criminelles ».
La minorité ethnique serbe du Kosovo a boycotté les élections locales d’avril dans le nord instable, permettant aux Albanais de souche de prendre le contrôle des conseils locaux malgré un taux de participation inférieur à 3,5 %.
De nombreux Serbes exigent le retrait des forces de police spéciales du Kosovo ainsi que des maires de souche albanaise qu’ils ne considèrent pas comme leurs véritables représentants.
Depuis les affrontements de lundi à Zvecan, des centaines de Serbes de souche se rassemblent quotidiennement devant la mairie qui est bouclée par des barbelés et encerclée par les troupes de la KFOR en tenue anti-émeute complète.
Mais, Kurti a estimé que les rassemblements ont lieu sur ordre de Belgrade.
Il n’a annoncé aucune mesure concrète pour apaiser les tensions.
Moldavie pourparlers
Jeudi, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont déclaré après avoir rencontré les dirigeants de Belgrade et de Pristina en marge d’un sommet qu’ils avaient exhorté le Kosovo à autoriser de nouvelles élections dans quatre municipalités contestées du nord.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a également exhorté Pristina et Belgrade à apaiser les tensions, avertissant qu’ils mettaient en péril leurs aspirations à l’intégration européenne.
Le président serbe, Aleksandar Vucic, a déclaré qu’il s’était entretenu avec le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, du « comportement irresponsable des institutions de Pristina ».
« Nous voulons la paix, pas des gaz lacrymogènes et des bombes de choc » et « Nous ne sommes pas des criminels, nous voulons juste la liberté », lisaient certaines des banderoles portées par les manifestants vendredi devant la mairie de Zvecan.
Les employés municipaux veulent que la police spéciale du Kosovo quitte immédiatement la mairie afin de pouvoir retourner au travail, a déclaré leur représentant Natasa Aksentijevic.
« Nous voulons que la paix règne ici (…) et que le faux maire ne vienne pas dans notre Zvecan puisque nous ne l’avons pas élu », a-t-elle déclaré aux journalistes.
Les Serbes, qui représentent environ 6 % de la population albanaise majoritaire du Kosovo, sont restés largement fidèles à Belgrade, en particulier dans le nord où ils sont majoritaires.
Le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, mais Belgrade, avec ses alliés la Chine et la Russie, ne reconnaît toujours pas cette décision.