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Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a refusé cette semaine une rencontre européenne en Espagne avec le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, en raison du soutien européen à Erevan, a déclaré mercredi à l’AFP un responsable du gouvernement.
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Pashinyan a déclaré plus tard qu’il se rendrait toujours au sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Grenade, affirmant qu’il était « dommage » que les deux dirigeants ne soient pas en mesure de signer un « document tournant » sur la région contestée du Karabakh.
Il y a deux semaines, Aliyev a lancé une offensive d’une journée qui a permis à son pays de reprendre le contrôle du Haut-Karabakh, foyer des séparatistes pro-arméniens.
Les discussions devaient avoir lieu en marge du sommet européen, sous la médiation de la France, de l’Allemagne et du Conseil européen.
« L’Azerbaïdjan n’a pas jugé nécessaire de participer à des négociations dans ce format », a déclaré à l’AFP un responsable du gouvernement azerbaïdjanais.
Aliyev ne serait pas présent en raison de « déclarations pro-arméniennes de responsables français (…) et de déclarations sur la fourniture d’armes et de munitions (à Erevan), sur la coopération militaire », a déclaré le responsable à l’AFP.
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré mardi à Erevan que Paris avait accepté de livrer du matériel militaire à l’Arménie, sans plus de détails.
Le responsable a déclaré que la décision d’Aliyev était également influencée par « les accusations portées hier par le président du Conseil de l’UE, Charles Michel ».
Michel, qui a servi de médiateur à plusieurs réunions entre ennemis ces dernières années, a critiqué le recours à la force militaire par Bakou.
Le responsable a également évoqué une « atmosphère anti-azerbaïdjanaise » et a déclaré que Bakou avait souhaité que la réunion ait lieu en Turquie, son allié, qui a salué l’offensive du Karabakh.
‘Une honte’
A Erevan, Pashinyan a déclaré mercredi au Parlement qu’il se rendrait toujours en Espagne.
« Nous allons à Grenade avec une délégation du ministère des Affaires étrangères et du Conseil de sécurité », a-t-il déclaré.
« C’est dommage que la réunion n’ait pas eu lieu », a-t-il déclaré.
« Nous étions d’humeur constructive et optimiste, car nous pensions qu’un document décisif pouvait être signé », a-t-il déclaré. « Jusqu’à ce matin, la probabilité que cela se produise était très élevée. »
Pashinyan a déclaré qu’il espérait qu’un accord serait signé « au bon moment ».
La majeure partie de la population arménienne de la république autoproclamée du Haut-Karabakh a fui depuis l’offensive de l’Azerbaïdjan et le gouvernement séparatiste a accepté de se dissoudre.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan sont aux prises avec un différend sur la région montagneuse depuis les derniers jours de l’Union soviétique, entrant en guerre à deux reprises : dans les années 1990 et en 2020.
(AFP)