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Le président croate Zoran Milanović a lancé mardi ses invectives les plus virulentes à ce jour contre le Premier ministre conservateur Andrej Plenković, le qualifiant de « menteur et de faussaire politique qui trompe les citoyens croates ».
Milanović est devenu président en tant que candidat des sociaux-démocrates en 2019, mais a depuis adopté une forme de populisme nationaliste brutal qui cible les opposants politiques mais aussi l’UE.
Dans une longue déclaration motivée par la récente nomination du juge Ivan Turudić comme nouveau procureur général, sur proposition du Premier ministre, Milanović n’a pas ménagé ses efforts contre son principal rival politique.
» Avec « l’Opération Turudić », [Plenković] veut dissimuler ou effacer toute trace de corruption, de criminalité et de copinage qui pourraient mener aux anciens ou actuels responsables de son parti et de son gouvernement », indique le communiqué.
Le gouvernement a répondu par une déclaration tout aussi longue, affirmant que Milanović est un « menteur notoire qui contamine l’espace public avec des mensonges et de la diffamation dans le but de se cacher des questions auxquelles il doit répondre ».
Milanović s’est également élevé contre les modifications proposées au code pénal, surnommé « Lex AP », en vertu desquelles la publication de fuites médiatiques résultant d’enquêtes serait traitée comme un crime, passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans.
«Avec la loi répressive Lex AP, Andrej Plenković donne au procureur général un bâton pour semer la peur chez les gens.»
Les changements juridiques proposés, qui sont toujours au Parlement, ont été dénoncés par les militants des droits de l’homme, les juges et les journalistes comme une attaque contre la liberté des médias.
Avant de prendre la tête du parti conservateur HDZ au pouvoir, Plenković avait été député au Parlement européen, et Milanović a déclaré qu’il continuait de faire passer l’agenda de Bruxelles avant les intérêts de la Croatie.
« Ses intérêts nationaux n’ont plus d’importance dès qu’il franchit la frontière, puis il court dans les bras d’Ursula von der Leyen pour pouvoir porter fièrement l’étiquette de son garçon de courses », indique le communiqué.
Des experts politiques ont émis l’hypothèse que Plenković pourrait briguer un poste important au sein des institutions européennes après les élections européennes de juin, mais il n’a jamais confirmé ces rumeurs.
(Zoran Radosavljević | Euractiv.com)